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0380 Histoire Générale de la Chine : vol.3
Histoire Générale de la Chine : vol.3 / Page 380 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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378   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

çaise un fonctionnaire qui n'avait que le titre et les appointements d'un interprète, quoique depuis trois ou quatre ans, • le gouvernement français eût correspondu avec lui relativement aux affaires de notre commerce en Chine ; en 1788, on avait même mis en question s'il ne serait pas convenable de confier l'agence de Canton au premier subrécargue de la Compagnie des Indes ; . comme cette affaire n'avait pas été réglée, De Guignes restait en mauvaise posture. En 1794-5, il accepta de servir d'interprète à l'ambassade hollandaise conduite à Pe King par Isaac TITSINGH. Les Anglais ayant pris Pondichéry, De Guignes ne recevait plus de subsides, aussi, de retour de son voyage à la capitale, il partit de Wampou le 13 jan- :vier 1796 pour l'île de France, où il arriva le 17 février ; malgré la bonne volonté du gouverneur, M. DE MALARTIC, n'ayant pu rien recevoir de ce qui lui était dû pour ses appointements, il se rembarqua le 17 juillet sur un navire américain qui le conduisit à. Cavite ; il quitta Manille le 15 novembre et rentra à Canton, où il resta jusqu'au 28 janvier 1797 ; il en repartit pour Manille et l'île de France, où il passa trois ans, puis il repassa en Europe sur le vaisseau danois Cronborg, qui le débarqua à Copenhague .en juin 18o1, d'où il rentra .à Paris le 4 août 18ô1, après avoir été absent dix-sept ans. On peut'dire que c'était la fin de notre Consulat et de notre influence à Canton. Notre fact orerie fut vendue aux enchères lors de la dissolution de la Compagnie, au commencement de la Révolution, et elle fut .achetée par les deux subrécargues Charles DE CONSTANT, originaire de Genève, et PIRON; ce dernier, qui avait quitté Canton, y

  •       retourna vers la fin de 18o2, en qualité d'Agent de la Nation, mais nommé seulement par le Gouverneur de l'Ile de France. Il fit rétablir la factorerie et arbora le pavillon national; il. mourut à la fin de 1804, et la factorerie resta aux mains de Constant. qui la loua à un. Anglais.

Ambassade de   La situation des négociants étrangers devenait intolé-

NIa 1792. y, rable à Canton les Anglais, à, cause de l'importance de 792•

leur commerce, souffraient plus que tous les autres des vexations auxquelles ils étaient en butte de la part des autorités

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