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0414 Histoire Générale de la Chine : vol.3
Histoire Générale de la Chine : vol.3 / Page 414 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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4I2   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

Les Chinois interviennent : Macao n'est qu'un territoire dépendant de Hiang Chan, et le fonctionnaire chinois, PONG, s'oppose au débarquement des Anglais ; le suzerain chinois défend son vassal portugais qui lui paie une redevance annuelle ; l'amiral Drury trouve donc les Chinois derrière les Portugais qui, par l'intermédiaire de l'évêque de Pe King, Alexandre de Gouvea, avaient obtenu dans la capitale la signature d'une convention par laquelle Macao, placé sous la protection impériale, n'était pas autorisé à recevoir des troupes étrangères ; néanmoins Drury essaie-t-il d'arracher aux premiers ce qu'il n'a pu obtenir des seconds par l'intimidation ; malgré les belles dépêches par lesquelles il tente de faire prévaloir ses vues auprès du vice-roi de Canton, il est obligé de rembarquer le 19 décembre ses troupes, qui étaient descendues à= terre le 21 septembre et s'étaient rendues odieuses par leur con- duite. Le P. RODRIGO, qui servait d'interprète à l'amiral Drury; est jeté en prison par les autorités chinoises de Canton; les subrécargues anglais de cette ville s'empressent d'annoncer cette capture au gouverneur de Macao, Lucas José DE ALVARENGA. Le commerce étranger, arrêté à Canton, fut rouvert au fer janvier 1809 (le 16e jour de la IIe lune de la 13e année Kia K'ing), par ]e vice-roi de cette ville, WOU CHIONG-KOUANG, dans un avis et des considérants extrêmement déplaisants pour l'amiral Drury. Il est bien certain que sans l'attitude fort énergique des autorités chinoises, d'abord à Hiang Chan, puis à Canton, Macao aurait été occupé par les Anglais, et serait resté entre leurs

mains après les traités de 1815.   1
Lorsque la France reprit ses relations avec l'Extrême-

Orient,

ce fut vers la Cochinchine qu'elle dirigea ses efforts,

mais l'Angleterre n'abandonna pas ses projets en Chine.

A chaque instant des difficultés surgissaient à Canton. En 1800, le schooner Providence, envoyé de Whampou à I..intin par le capitaine DILKES, du Madras, tira, sous prétexte qu'il l'espionnait, sur un bateau chinois : un indigène fut blessé mais guérit : l'affaire fut arrangée. Les prétentions insoutenables des Anglais augmentaient de jour en

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