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0384 Histoire Générale de la Chine : vol.3
Histoire Générale de la Chine : vol.3 / Page 384 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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Ambassade de Titsingh,

1794-5.

382   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

mais manquant de fermeté, avait été considéré comme un « porteur de tributs », ainsi que, sans qu'il protestât, le

marquaient les jonques qui lui avaient fait remonter le Pei

Ho, quittait Pe King au bout de quarante-sept jours, le 7 octobre 1793. Il reprenait la route du sud, en partie par

le Grand Canal jusqu'à Hang Tcheou. De là, il gagnait les

Chousan, et enfin Canton le 16 décembre, où il trouvait le Consoo- f und toujours existant, le' hou-pou continuant ses

demandes exagérées, et il descendait à Macao. Macartney quittait définitivement la Chine le 17 mars 1794 et débarquait à Portsmouth le 5 septembre de 1a même année, après un voyage qui avait coûté 8o,000 livres sterling et n'avait rien rapporté à son pays.

Depuis la perte de Formose au xvlle siècle, les Hollandais n'avaient plus joué qu'un rôle effacé en Chine. C'était à

Deshima, dans la baie de Nagasaki, au Japon, où ils avaient le monopole du commerce étranger, que s'exerçait l'action du Conseil de Batavia. Néanmoins à la fin du xVIne siècle, nous les voyons chercher à rivaliser avec les Anglais en Chine.

Le chef du comptoir de la Compagnie des Indes hollandaises à Canton, né à. Utrecht en 1739, André Everard

van BRAAM HOUCKGEEST, après avoir servi dans la marine

de son pays, la quitta pour se rendre en Chine en qualité . de subrécargue de la Compagnie des Indes Orientales néerlandaises. -Tan Braam, rentré dans son pays en 1781,

se fixa deux ans plus tard dans la Caroline du Sud. La perte de quatre de ses enfants le décida à retourner en Chine en, 1784 comme chef du comptoir hollandais à Canton.

Il nous raconte que, le 2 avril 1794, un envoyé du Tsoung Tou vint le trouver pour « savoir si la Compagnie des Indes

hollandaises n'adopterait pas l'idée d'envoyer à Pe King un député pour y féliciter l'empereur, à l'occasion de l'anniversaire de son avènement au trône, que Sa Majesté allait célébrer pour la soixantième fois. I1 ajouta que les Anglais, ainsi que les Portugais établis à Macao, avaient manifesté l'intention de prendre part à cet événement remarquable ; que la nation hollandaise, étant l'une des premières établies