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0116 Histoire Générale de la Chine : vol.3
Histoire Générale de la Chine : vol.3 / Page 116 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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1 1   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

liberté des Portugais retenus prisonniers, la permission pour eux de venir le trouver, et la restitution de leurs biens qui

avaient été pillés.   .

Avec 900o canons de fer et de fonte, un nombre considérable de soldats et des munitions en abondance, en réalité Mahmoud Châh ne cherchait qu'à gagner du' temps pour permettre à une flotte attendue depuis quelque temps d'arriver à son secours ; le sultan de Pacem, attribuant à la crainte, le retard apporté par Albuquerque à l'attaque de la ville., s'était enfui à Malacca. Cependant le vice-roi des Indes se décida à incendier les faubourgs de la ville, créant ainsi une véritable panique chez les habitants ; le sultan effrayé envoya ARAUJO qui avait été retenu prisonnier, à la suite de l'expédition de Sequeira, auprès d'Albuquerque ; loin de presser son chef et ami de cesser les hostilités,. Arauj o exposa la mauvaise foi du sultan et l'engagea. à agir vigoureusement, quoiqu'il pût advenir de lui et de ses compagnons, avant l'arrivée des renforts attendus ; Albuquerque déclara qu'il ne traiterait que dans la ville et dans un endroit où il serait libre de construire une citadelle pour se mettre à l'abri des mauvais desseins du sultan. A la suite de nouveaux délais, Albuquerque se décida à attaquer Malacca ; après une lutte acharnée dans laquelle se distinguèrent Fernâo et Simâo de ANDRADE et fut en danger Albuquerque lui-même, le sultan fut blessé et une partie de la ville brûlée les Portugais avaient eu treize hommes tués et soixante-dix blessés. Cependant le sultan se fortifiait ; il faisait semer des pointes d'acier empoisonnées espérant qu'elles blesseraient mortellement les assaillants

qui marcheraient dessus ; mais Albuquerque prévenu, déjoua la ruse. Enfin dans un dernier et sanglant assaut, dans

lequel la lutte se poursuivit de rue en rue, de maison en maison, les Portugais se rendirent maîtres de la ville qui fut mise au pillage. Le sultan s'enfuit. Environ quatre-vingts Portugais avaient été tués 1.

1. L'histoire chinoise des Ming raconte ainsi la prise de Malacca : « Après les Francs (Portugais) vinrent avec des soldats et conquirent le pays; le roi Sultan Mamat s'enfuit et expédia des envoyés pour informer le gou-