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Histoire Générale de la Chine : vol.3 |
CHAPITRE XXII
K'ang Hi (suite).
Les Français. ALGRÉ l'esprit d'entreprise de quelques-uns de ses
enfants, la France n'entra que tardivement dans
la lice pour obtenir sa part du commerce de
l'Extrême-Orient : guerres civiles et étrangères, mauvais
état des finances, peu d'intérêt pris par la nation aux expé-
ditions lointaines, contribuèrent à éloigner la création de
cet empire colonial aussi grand qu'éphémère, qui est tout
à la fois la gloire et la honte de l'ancien régime.
Berry. Dans sa Description des Pays, le roi d'armes BERRY nous
dit : « Oultre ce pays d'Illande ne trouverés terres ne ysles
aultres devers le couchant. Et disent aucuns que se une
nef tiroit tout droit à la longue qu'elle se trouveroit en la
terre de prestre Jehan. Et les aultres dient que c'est le bout des terres du costé d'occident 1 ». Le Dr HAMY re-
marque : « On avait donc, vers 145o, à la Cour de France,
— Berry nous l'atteste -- une vision assez nette de ce que
pouvait entreprendre un navigateur audacieux dans la
direction même oii s'avançait, quarante-sept ans plus tard,
Jean Cabot, parti de Bristol pour le compte du roi Henri VII 2. »
Honfleur. L'Amérique' retenait toute l'attention. Cependant, ainsi
que le prouvent la possession d'un manuscrit du )(Ive siècle
des voyages de Marco Polo, entre les mains de SOLIER de
Honfleur 3, et ses expéditions lointaines, cette ville prenait
le plus vif intérêt aux explorations maritimes dans l'est
et elle était renommée pour l'excellence de ses pilotes.
I. Le Livre de la Description des Pays de GILLES LE BOUVIER, dit BERRY... publié par le Dr E.-T. HAMY. Paris, Ernest Leroux, MDCCCCVIII, in-8, 26o pages, et 2 ff. n. ch.; pp. 123-4.
L. c., p. 23.
YULE-CORDIER, Marco Polo, II, p. 570.
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