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0213 Histoire Générale de la Chine : vol.3
Histoire Générale de la Chine : vol.3 / Page 213 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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LE DÉBUT DES ANGLAIS DANS L'EXTRÊME-ORIENT 2II

mière fois sur la côte de Chine en 1620. Le Unicorn, allant avec le Royal James de Bantam au Japon, fut jeté vers la fin de juin 1620 par un orage sur les côtes de Chine près de Macao; les équipages furent bien traités par les indigènes qui leur vendirent deux navires pour se rendre à Jacatra; un second orage les sépara, un des navires pris par les Portugais fut conduit à Macao ; le barbier remis en liberté arriva à Masulipatam en mai 1621 ; l'autre navire arriva à destination 1.

Henry BORNFORD paraît être le premier Anglais qui ait.   Henry
fait le commerce de l'Inde avec Macao en prenant pour pré- Bornford.

texte en 1636 qu'il rapporterait de la colonie portugaise, au vice-roi de Goa, du cuivre appartenant au roi d'Espagne et que les Portugais ne pouvaient transporter eux-mêmes à cause du blocus hollandais. On racontait qu'une prophétie de 1618 avait annoncé à l'empereur de Chine que son pays serait subjugué par un peuple aux yeux gris et que par suite les Chinois se montraient opposés à tout commerce avec les Anglais ; en réalité l'hostilité témoignée aux,, Anglais était causée par les intrigues des Portugais 2.

Le roi CHARLES Ier, dont la franchise et l'honnêteté ne furent jamais les qualités dominantes, consentit, malgré le privilège de la Compagnie des Indes et malgré les justes protestations de ses Directeurs, à autoriser par une Commission royale du 12 décembre 1635, Sir William COUR-TEEN à former une Association pour le commerce des Indes; cette association avait l'intention d'abandonner les anciens errements de la Compagnie des Indes et d'établir des factoreries suivant le système des Hollandais.

Il, faut bien avouer que l'Old Company était singuliè-

rement routinière et timorée ; dans une réunion des Comités

le 23 novembre 16J5, SMITHWICK ayant proposé de faire

une tentative de commerce avec la Chine et le Japon, on lui

répondit que « même si le commerce était favorable la Com-

~

I . PURCHAS, I, p. 642; II, p. 696. — Cocxs' Diary, II. — W. FOSTER' English Factories in India (1618-1621), 1906, p. 266 note.

2. William FOSTER. — The English Factories in India (1634-1636), pp. 226 seq.

William
Courteen.