National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
| |||||||||
|
Histoire Générale de la Chine : vol.3 |
K'IEN LOUNG (1736-1796) 391 les guerres de Napoléon ; son siège était à Cadix et elle dirigea surtout ses opérations vers le Venezuela et le Pérou, n'ayant pas le privilège du commerce d'Inde en Inde, et Manille étant port franc. Ce fut à Amoy, dans le Fou Kien, plutôt qu'à Canton, que les Espagnols témoignèrent d'une velléité de commerce en Chine. La tentative périclita jusqu'au jour où l'émigration des coolies donna de l'importance au mouvement des passagers de l'Extrême-Orient à l'île de Cuba. Les Américains furent naturellement les derniers à entrer dans le commerce de Canton. Peu d'années après la fin de la guerre de l'Indépendance, quelques négociants entreprenants de Philadelphie et de New York songèrent à nouer des relations commerciales avec la Chine, dont le port de Canton était visité tous les ans par presque toutes les marines européennes qui y faisaient de fort lucratives affaires. L'agent de ces marchands, Daniel PARKER, choisit comme subrécargue du navire Empress of China, acheté en vue de ce commerce, un ancien officier, Samuel SHAW, originaire de Boston, qui nous a laissé le récit de son voyage. Shaw associa à sa fortune son ami intime Thomas RANDALL. Le navire, chargé surtout de ginseng qu'on devait échanger pour du thé et d'autres produits chinois, mit à la voile de New York, le dimanche 22 février 1784. Le capitaine était John GREEN ; les autres officiers se nommaient : Peter HODGKINSON, second capitaine; Robert Mc CAVER et Abel FITCH, lieutenants ; John White SWIFT, commissaire ; Robert JOHNSON et Andrew CALDWELL, chirurgien et assistant ; Frederick MoLINEAUx, secrétaire du capitaine. Par le Cap Vert, le Cap deBonne-Espérance, l'Empress of China gagna le détroit de la Sonde où, le 18 juillet, elle rencontrait le navire français Triton, commandant DORDELIN, venant de Brest et se rendant également à Canton, qui s'empressa de faire bon accueil aux Américains qui à leur arrivée eurent à se plaindre, non seulement des vexations ordinaires des Chinois à l'égard des étrangers, mais aussi des manoeuvres des Anglais cherchant à les faire passer comme | Etats- Unis. | |||||
|
Copyright (C) 2003-2019 National Institute of Informatics and The Toyo Bunko. All Rights Reserved.