National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0407 Histoire Générale de la Chine : vol.3
Histoire Générale de la Chine : vol.3 / Page 407 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000288
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

K'IEN LOUNG (1736-1796)   405

fut chargé à la fin de 1791 d'écraser la rébellion formidable qui avait éclaté, grâce à la persécution religieuse, dans les provinces de Ho Nan, de Hou Pe, de Se Tch'ouan, du Chen Si.

En dehors de ses conquêtes, K'ien Loung signala son règne pal- une nouvelle division de l'empire ; il porta le nombre

  • des provinces de quinze à dix-huit ; le Kiang Nan fut divisé en Kiang Sou et en Ngan Houei ; le Hou Kouang, en Hou

Pe et en Hou Nan ; le Kan Sou fut détaché du Chen Si.

K'ien Loung, administrateur plutôt que guerrier, fut en même temps un grand lettré. Le nombre de ses poésies célébrant les événements de son règne est considérable.

L'ouvrage le plus célèbre de K'ien Loung est peut-être le poème qu'il composa en. chinois et en mandchou sous le titre d'Éloge de la ville de Moukden, dans lequel il célèbre le berceau de sa famille :

« Moukden est l'ancien pays de notre famille impériale, comme Pin et K'i étaient ceux de la dynastie des Tcheou, et la montagne de K'iao chan, du temps de (l'empereur) Houang ti 1. »

Il retrace l'origine des Ta Ts'ing :

. « Notre dynastie de Taï Ts'ing a pris son origine dans les temps reculés, à la « grande montagne blanche » (T ch' ang

Pe Chan) ; c'est là qu'un souffle merveilleux s'accumule,

qui la rend très resplendissante et très fortunée ; il y a
le lac nommé Tamoun, dont la circonférence est de 8o li,

et duquel sortent les grands fleuves Ya-lou, Khôntoung

(Soungari Oula, Soung Houa Kiang) et Aïkhou (Toumen Oula) . Une sainte vierge, la soeur cadette du ciel, ayant pris dans la bouche et avalé un fruit rouge, mit au monde un fils saint, auquel le ciel donna le nom de famille Gioyo, et dont la dénomination honorifique fut Aisin, or. En se purifiant et se renouvelant sans repos et sans interruption,

il (l'empire) acquit les pays de Yekhé, de Khôïfa, de Dïhacfian et de Fousi. Il fonda ensuite, dans le pays de Leao Yang, une ville qui devint la capitale de ce royaume oriental. Le bonheur que le ciel lui accorda s'étant accru,

I. KLAPROTH, Chrestomathie mandchoue, 1828, p. 241.

Administration.

K'ien Loung Lettré.