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0336 Histoire Générale de la Chine : vol.3
Histoire Générale de la Chine : vol.3 / Page 336 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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334   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

du Hou Kouang. • « Le mathématicien Tou Te-mei (le

P. Jaitoux); ayant achevé de réduire les cartes de toutes

les provinces dont l'empire est composé, à la moitié et au

quart du point sur lequel elles avaient été dressées, l'empe-

reur donna ordre à Yang Ting d'assembler les chefs des neuf

tribunaux, et de leur faire comparer ces cartes avec celles

de l'ancienne Chine, dressées d'après le Yu Koung du Chou King, et d'en faire leur rapport 1 » (1721). Le P. Du Halde dit que la carte fut présentée à l'empereur en 1718. « Le

travail immense de la carte de la Chine, écrivions-nous,

entrepris par ordre de l'empereur K'ang Hi par les mission-

naires de la Compagnie de jésus, est encore aujourd'hui la

base des cartes de l'Empire du Milieu, publiées par les

Européens. On a trouvé des erreurs dans ces cartes, mais,

eu égard à la difficulté d'exécuter ce travail, au temps rela-

tivement court pendant lequel il a été mené à bonne fin,

aux fatigues et aux périls de voyages dans les provinces

éloignées, on doit s'étonner que les imperfections ne soient pas plus grandes et plus nombreuses 2. »

K'ang Hi fut un véritable lettré et ce fut sous son inspi-

ration ou sous sa direction que parurent les grands dictionnaires ou recueils P'ei Wen Yun Fou, publié en 1711, le

P'ien Tseu Lei Pien, l'encyclopédie T'ou Chou Tsi Tch'eng en 1,628 volumes et surtout le fameux dictionnaire qui porte

son nom, le K'ang Hi Tseu Tien, paru pour la première fois en 1716, dans lequel les caractères sont rangés d'après le

nombre de leurs traits, depuis un jusqu'à dix-sept traits, sous deux cent quatorze clefs. En 1671, il donna une série

de seize maximes, ou préceptes de sept caractères chacun

pour l'instruction du peuple, qu'on peut rapprocher de l'âeuvre semblable de Houng Wou. En 1724, Young Tcheng,

fils et successeur de K'ang Hi, ajouta des commentaires à

l'oeuvre de son père, qui fut nommée Cheng Yu Kouang

Hiun, le « Saint Édit ». Ces seize maximes traitent : I. Des

devoirs filiaux et fraternels. — II. De l'union des parents. —

III. De la paix entre voisins. — IV. Des travaux d'agricul-

I. MAILLA, XI, p. 349.

2. Bibliotheca Sinica, col. 183.

CEuvres
de K'ang Hi.