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0412 Histoire Générale de la Chine : vol.3
Histoire Générale de la Chine : vol.3 / Page 412 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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410   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

pire jouisse d'un bonheur perpétuel. Comme il s'offre dans ce moment une occasion, je vous envoie des présents, productions de mon royaume, destinés pour Votre Majesté; et elle me fera la grâce et l'honneur de les recevoir.

« En Angleterre, 1804, le 22e jour de la 5e lune. »

Nous ne connaissons la réponse de l'empereur que par l'extrait de la traduction qui en est donnée par Montgomery MARTIN 1 :

Le royaume de Votre Majesté est à une distance éloignée au delà des mers, mais il observe ses devoirs et obéit à ses lois, contemplant de loin la gloire de notre Empire, et admirant avec respect la perfection de notre Gouvernement. Votre Majesté a envoyé des messagers avec des lettres pour que nous les lisions ; nous trouvons qu'elles ont été dictées par de justes sentiments d'estime et de vénération ; et c'est pourquoi, étant disposé à réaliser les désirs de Votre Maj esté, nous sommes décidé. à accepter tous les présents qui accompagnaient les lettres.

« Quant à ceux des sujets de Votre Majesté qui, pendant de nombreuses années, ont eu l'habitude de faire commerce avec notre Empire, nous devons faire observer que notre Gouvernement céleste regarde toutes les personnes et toutes les nations avec des yeux de charité et de -bienveillance, et traite et considère toujours vos sujets avec la plus grande indulgence et allection ; en conséquence, il n'y a pas lieu ou occasion pour les efforts du Gouvernement de Votre Majesté en leur faveur. »

Il est difficile d'être plus arrogant.

En 1804, le premier subrécargue de l'East-India Cornpany, à Canton, J. W. ROBERTS, se rendit en Cochinchine

avec deux navires chargés de marchandises et de présents, pour essayer de battre en brèche l'influence des Français auprès de l'empereur GIA LONG. Parmi les présents, « on remarquait des gravures d'un grand prix, et bien faites pour éloigner ce prince de l'amitié des Français, par les grandes obligations qu'il a au malheureux Louis XVI, le meilleur mais le plus foible des rois. Ces gravures` étoffent :

1. China, 1847, II, pp. 18-19.

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