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0023 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.2
インドからバクトリアのタキシラに到る古道 : vol.2
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.2 / 23 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000237
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L'IMMIGRATION ARYENNE

189

     

deux volumes sur les Indo-Iranian Frontier Languages (Oslo, 1929 et 1938). Nous reviendrons dans nos conclusions sur la question du • groupe darde • des langues du Nord-Ouest de l'Inde, (infra, p. 363).

  1. (Da). Trad. Pavet de Courteille, I, p. 287. — Le point de départ de l'enquête ethnographique reste la classification tentée par Monstuart ELPHINSTONE, Account of the Kingdom of Caubul (2eéd., Londres, 1819) et H. W. BELLEW, The Races of Afghanistan (in-80, 188o). Voir encore de ce dernier An Enquiry into the Ethnography. of Afghanistan (Woking, 1890, extraordinaire mélange de renseignements recueillis sur place et d'identifications ultra-fantaisistes; A. HAMILTON, Afghanistan, ch. x, etc.

  2. (P. 179). Cf. in/ra, p. 184, 201, 232, et MooncROFT (Travels, II, p. 385). M. P. PELLIOr nous a fait observer que certains clans Hazâreh, au lieu d'employer comme les autres un persan archaïque, « continuent de parler un dialecte mongol dont l'étude montre qu'il s'est détaché du mongol ordinaire précisément vers le temps de Gengis Khân et de ses successeurs (Cf. G. J. RAMSTED, Mogholica, dans J. Soc. finno-ougrienne, XXXII, 4 [r9o5].• — Il se mêle encore aux gens du Hazârajât, notamment entre les rivières de Balkh et (le Khulm, des éléments Tâtars, déjà signalés par FERRIER (Voyages, I, p. 414 et cf. p. 431; cf. J. HACKIN dans M. D. A. F. A., t. II, p. 66). Enfin, en ce qui concerne le nom actuel, une hypothèse se présente à laquelle sa vraisemblance mérite peut-être d'être énoncée. Devenu l'un des principaux refuges des Hephtalites lors de la destruction de leur éphémère empire, le massif central afghan en aurait naturellement pris le nom. Or, M. H. W. BAILEY (Iranian Studies, 13. S. O. S., VI, p. 945-6), dans une liste d'envahisseurs non iraniens citée par le Rahman Yasht, a fort judicieusement reconnu ce nom ('EpOaÀ i ou'A6UO.a: des Grecs, }fêtai ou Hétâl des Persans, HMitâr du grand Bundehesn) sous la forme Atiiir ou Héttiil, orthographe que l'on retrouve dans un passage du Dk. M., 438, I2c. Ce qui nous intéresse particulièrement c'est que le pâzendiste ait traduit ce mot par Azara. Comme le passage d'un t (ici le t alifddr du persan) au z est un phénomène fréquent, il se pourrait que nous tenions ainsi le chaînon intermédiaire dans l'histoire du nom des habitants du Hazârajât actuel. On conçoit, en effet, qu'à la faveur d'une confusion des plus faciles la dénomination de Hazâreh ait pu à l'époque mongole s'introduire dans l'usage avec l'acception qu'on lui attribue encore communément.

  3. (Da). Est-cc la peine de rappeler que (pour la plus grande satisfaction des clergymen anglais à la recherche des « tribus perdues s) les Afghans, bien que partageant tous les préjugés musulmans contre les Juifs, se prétendent descendants d'Israiff ?

  4. (De). Nous aurons à revenir (infra, p. 256 s.) sur la question de leurs croyances.

  5. (P. 18o). Voyez par exemple la préface des Religions de l'Inde d'Aug. BARTI! (Œuvres, Paris, 1914, I, p. 6).

  6. (Da). Il suffit de renvoyer ici au beau livre de Sir John MARSHALL, Mohenjo-Daro and the Indus Civilization (3 vol. in-8e, Londres, 1931). Voir aussi en français K. N, Puni, La Civilisation de Mohen-jo-Daro (Paris, 1938).

so. (P. 181). On trouvera les derniers renseignements sur la. localisation et la diffusion des Brâhais dans Sir Aurel STEIN, An arcl: ological Tour in Gedrosia (Mém. A. S. I., no 43; Calcutta, 1931, p. 13-15). — Ce sont probablement des considérations de ce genre qui ont entraîné le R. P. Heras à prétendre lire en dravidien les exergues des cachets de Mohen-jo-Daro.

I r. (P. 182). L'écho de la conquête assyrienne de la rive droite de l'Indus, déjà mentionnée par Ktésias, se retrouve

d'après Néarque, dans STRABON, Geogr., XV, I, 5; DIODORE DE SICILE, II, 2I; ARRIEN, Anabasis, VI, 24, et Indikè, L 3 et V, 7, etc. — On a pu également songer à une vague d'invasion finno-ougrienne que (selon une loi qui se vérifie constamment à l'époque historique) les mouvements des tribus aryennes auraient poussée devant elles (cf. Comptes Rendus de l'Ac. des Inscr. et B.-L., 1938, p. 17o).

I2. (P. 182). V. ZIMMER,AltindischesLeben (Berlin, 1879), etc. Sur la voie d'accès de l'immigration aryenne cf. J. MUIR, Original Sanskrit Texts, II (Londres, 1871), p. 335 et s.; Camb. Hist. India, I, p. 43, 79, etc. — Pour de récentes considérations sur les migrations indo-iraniennes, v. A. Berrie-dale KEITH, The early History of the Indo-Iranians (Bhandarkar Commemoration volume, 1917, p. 8r s.); J. KENNEDY, The A ryan Invasion of Northern India dans J. R. A. S. 19r9'et 1920; H. HEINE-GELDERN, Archaological Traces of the Vedic Aryans (Journ. of the Ind. Soc. of Or. Art., Calcutta, 1937) et Sir Aurel STEIN, Early Relations between India and Iran dans Asiatic Review, janv. 1938. V. aussi (sous réserve de la note additionnelle r, infra p. 252) l'article de E. BENVENISTE, L'Erdn-vêi et l'origine légendaire des Iraniens (B. S. O. S., VII, part 2, 1934)•

13. (P. 183). Le cheval, inconnu des Sumériens qui l'ont appelé • l'âne étranger •, ne paraît pas avoir été davantage familier à la vieille civilisation de Mohen-jo-Daro (J. MARSHALL, loc. laud., I, p. 28) ; plus tard pouftant le nom de Saindhava (originaire du Sindhu ou Sindh) servira à désigner les deux produits les plus connus de la contrée, le cheval et le sel.

54. (Do). Sur la périodicité des cycles climatiques et des invasions qu'ils détermineraient tous les six cents ans voir A. J. TOYNBEE, A Study of History (Oxford, 1934), III, p. 395 s. La théorie est fondée à la fois sur des considérations chronologiques et les observations géographiques du Dr Ellesworth HUNTINGTON, The Pulse o/ Asia; il ne faudrait pas qu'elle fît oublier la propension, aussi constante qu'avérée, qui pousse le Nomade besogneux à piller les réserves de son voisin le Sédentaire.

15. (De). Camb. Hist. Ind., I, p. 38 et 43.

56. (P. 184). Bien entendu, cette façon de s'exprimer nous vient des a Indes occidentales o. — L'analogie dont il est fait état ci-dessus a frappé d'autres observateurs que nous : nous lisons après coup dans l'Oxford History of India I de V. SMITH, p. 22 : • Les détails qu'on nous rapporte (sur les tribus indo-aryennes) suggèrent que leur vie devait ressembler à celle de nombreuses tribus de l'Afghanistan dans les temps modernes, avant l'introduction des armes à feu. «

  1. (P. 185). Le fait le plus célèbre est la victoire du roi Sudâs sur une coalition de dix princes rivaux. Cf. Ramâprasâd CHANDA, Survival of the prehistoric Civilization of the Indus Valley (Mem. Arch. Surv. Ind., ne 41), p. 2 S.

  2. (P. 186). Ce renseignement nous est incidemment donné par ISIDORE de Charax, Mansions Parthiques, 19. Cf. PLINE l'Ancien, Hist. nat., VI, 23, et STRABON, Geogr. XV, 2, 9.

  3. (De). Aces identifications certaines on peut encore ajouter celle de la Yavyâvatî (Rig-V., vt, 27, 6) avec un sous-affluent du G6mal, le Zhôb, et de Hariyflpiyâ (ibid., 5) avec le Hariéb, c'est-à-dire le district montagneux situé aux sources du Kurrasn (cf. A. STEIN, Archaological Tour in Waziristan, Mens. Arch. Surv.Ind., ne 37, p. 2, n. 3, et B. S. O. S. VI, 2, p. 5o9). — Nous n'apercevons donc pour notre part aucune impossibilité à ce que la Sarasvati du VIe livre du Rig-Véda soit (comme le veut HILLEBRANDT, Vedische Mythologie, I, p. 99; III, p. 268) l'Arghand-âb actuel : mais, puisque rien ne nous y oblige, nous nous gardons d'égarer nos bottes de voyageurs dans ces plates bandes érudites.