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0096 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.2
インドからバクトリアのタキシラに到る古道 : vol.2
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.2 / 96 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000237
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262

LES PROPAGAND

ES RELIGIEUSES

et Particle de Mrs. SPOONER, The Fravashi of Gautama, dans J. R. A. S., juillet 1916; et sur le Bodhisattva du même nom qui en est issu, A. GETTY, Gods of Northern Buddhism',

p. 49; Iconogr. bouddh. de l'Inde, p. 121, et infra, p. 288.

  1. (P. 256). Dans la même catégorie viendraient se ranger les Mahâsêna, Skanda et Viçâkha des monnaies des Kushânas (v. l'index du Catalogue de P. GARDNER). — Cf. PRZYLUSKI, log. laud., p. 508 et 515, et la note 3 ci-dessus. — Nous n'entrons pas dans l'énumération des Kumbhân4la, Râkshasa, Piç éa et autres esprits malins.

  2. (Do). HIUAN-TSANG, trad. J., I, p. 3o et 4o; B., I,

p. 45 et 59; W., I, p. iIo et 125; et cf. infra, note 14.

ro. (Do). Sur le Yaksha • Force d'éléphant * de Rohtak,

V. PRZYLUSKI, loc. laud., p. 505; sur Pllu-sâra, cf. 'supra,

p. 542, et infra, p. 365. — Pour l'éléphant du Svât, v. avec photographie à l'appui, M. A. STEIN, On Alexander's Track to the Indus (Londres, 1929), p. 5o et fig. 22.

II. (P. 257). Al. BURNES, Travels', II, p. 154 et III,

p. 183; cf. M. ELPHINSTONE, loc. laud. II, p. 434; pour le sens d'or-mur, v. H. W. BELLEWS, An Enquiry into the Ethnography of Afghanistan, p. 170; le` objections opposées à cette étymologie fantaisiste par G. MoRGENSTIERNE, Report on a Linguistic Mission to Afghanistan (Oslo, 1926, p. x6), et Indo-iranian Frontier Languages, I (Oslo, 5929, p. 312), n'excluent pas, de l'aveu de l'auteur, la possibilité du fait ethnographique. — BABUR, Mémoires, trad. Pavet de Courteille, I, p. 295; Pânini, IV, 2, 99; au Kapiça le kâpiçâyana était sûrement fabriqué avec du raisin (drdkshd), et c'est à tort que la Camb. Hist. of India, I, p. 555, le confond avec un autre breuvage alcoolique obtenu dans l'Inde par la fermentation des fleurs de mêwd (skt. mddhavf). — Marco POLO, 3° éd. Yule, p. 153 et 164. — HIUAN-TSANG, trad. J., I, p. 131; B., I, p. 120; W., I, p. 225.

  1. (Do). H. OLDENBERG, La Religion du Veda, trad,

V. Henry, p. 246-7.

  1. (P. 258). Nous avons déjà eu l'occasion d'exposer cette théorie dans la préface du Ganeça de Miss A. GETTY (Oxford, 1936), p. xxr. Nous devons toutefois reconnaftre jusque dans les pires manifestations de ces reviviscences instinctives l'apport des siècles nouveaux. Ainsi que

M. J. FILLIOZAT nous l'a fait remarquer de façon aussi pittoresque que judicieuse : • II y a autant de distance entre la pratique de l'orgie tantrique et les actes primitifs qu'elle imite extérieurement qu'entre la marche sur la corde raide et la marche ordinaire.

  1. (Do). HIUAN-TSANG, trad. J., I, p. 47, et II, p. 188; B: I, p. 62, et II, p. 284; W., I, p. 126, et II, p. 266.—Comme l'a montré MARQUART dans la Festschrift Sachau, p. 267 s., c'est au Zamindâwar ou Darawât actuel que nous conduisent les renseignements donnés par Al-balâduri sur le premier raid musulman, qui eut lieu dès 654, dix ans seulement après le passage de Hivan-tsang. Le temple n'aurait été détruit que dans la deuxième moitié du ixe siècle (ibid., p. 272). Enfin, d'après deux historiens de l'Église chrétienne (ibid.,

p. 278), dès 508 le Sassanide Kovadès (Kavâdh, mort en 530) aurait déjà dépouillé le sanctuaire de • Tzoundadeer s ou • Zundaber s, en dépit des puissances magiques qui le protégeaient, grâce aux exorcismes d'un évêque.

Le fait matériel du pillage (peut-être opéré en vue de s'acquitter du tribut dû aux Hephtalites, cf. CHRISTENSEN, L'Iran sous les Sassanides, p. 347) est vraisemblablement historique, bien que Hivan-tsang n'y fasse aucune allusion. — Ce que le pèlerin nous dit des trésors gisant sur le sol dans l'enceinte du sanctuaire et auxquels personne n'osait toucher ne peut manquer de rappeler aux voyageurs l'existence actuelle, entre Jelâlâbâd et Kâbul, de telle zyar*t près de laquelle les caravaniers peuvent en toute sûre laisser en plein champ les charges de ceux de leurs anima*w qui meurent en route, certains de les retrouver intactes au voyage suivant. — M. J. FILLIOZAT nous signale qu'il existe également un Aruna-acâla en pays tamoul, ce qui pose la question de savoir si le çivaïsme de l'Inde du Sud n'est pas une réplique de celui du Nord, apportée dans le Dékkhân par le reflux des Dravidiens.

  1. (P. 2S9). HIUAN-TSANG, II, J., p. 178; B., p. 277; W., p. 259 et I, J., p. 124 s.; B., p. 114 s.; W., p. 221 S. Cf. Notes sur la Géographie ancienne du Gandhdra, p. 46-7, (p. 36-7 de la trad. anglaise). — Pour les mentions des Pâçupatas consulter les index des traductions; naturellement le pieux pèlerin les considère comme des hérétiques s.

  2. (Do). J. Am. Or. Soc., III, p. 318 s. (réimprimé en 1873 dans Oriental and Linguistic Studies).

  3. (Do). Kalhana's Rdjatarangirlf, trad. M. A. STEIN, chant I, 306 s. (p. 46). — Cf. AgbG., II, p. 588.

  4. (P. 26o). Nous ne pouvons que renvoyer aux Catalogues de monnaies du British Museum (P. GARDNER), de Calcutta (V. SMITH), de Lahore (WHITEHEAD), etc. Voir aussi les images en schiste publiées sous le nom erroné de • Trimurti* dans l'A. S. I. Ann. Rep. 1913-15, pl. 72, et 1914-15, part I, pl. xvi d, et qui ne sont en fait que la reproduction exacte du revers des monnaies des Kushânas. — Pour ce qui concerne les cornes de bélier, nous aurons l'occasion d'y revenir p. 390 n. 6.

  5. (P. 265). V. supra p. 208 et p. 215, la note 4 à la p. 192; cf. G. RADET, Alexandre le Grand, p. 337 s., et Comptes rendus de l'Acad. des Inscr. et B.-L., 1938, P. 451. — Comme raisons subsidiaires de l'identification de Çiva-Dionysos, AR-RIEN, Indikl, v, 9 (trad. P. Chantraine, p. 29), ajoute l'habitude des Indiens d'aller au combat en frappant des tambours et des cymbales ainsi que leurs vêtements bigarrés comme ceux des bacchants, et STRABON (Geogr., xv, 1, 7) la pompe bachique des cortèges des rois indiens partant en guerre ou effectuant une simple sortie. V. aussi infra, p. 365. — Nous laissons ici entièrement de côté le cas, quelque peu différent dans la forme mais tout à fait analogue dans le fond, du Krishna-Héraklès qu'adoraient • les Indiens de la plaine s.

  6. (Do). Sir John MARSHALL, Mohenjo-Daro and the Indus civilization (Londres, 1931), p. 52 s., et pl. XII-XIV (notamment XII, 17). Ce dernier sceau a été également reproduit par E. J. H. MACKAY, Further Explorations ai Mohenjo-Daro (Delhi, 1938), p1. C, f. Cf. en français K. N. PURI, La Civilisation de Mohen-jo-Daro (Paris, 1938), p. 103.

  7. (Do). Il suffit ici de renvoyer pour la discussion du sens de ce terme et la traduction des passages où il figure à J. MUIR, Original Sanskrit Texts', IV, p. 407 S.

II. — LES DIEUX ARYENS.

Si, après cette incursion dans le plus lointain passé connu, nous revenons à présent à Hivantsang, nous sommes peut-être mieux armés pour interpréter les renseignements qu'il nous donne. Dans chacune des notices qu'il consacre aux pays qu'il a visités entre Kâpiçî et Taxila, il signale