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0051 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.2
インドからバクトリアのタキシラに到る古道 : vol.2
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.2 / 51 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000237
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LES CONQUÊTES IRANIENNES ET IRANO-GRECQUES   217

à l'époque médiévale, v. LE STRANGE, The Lands of the Eastern Caliphate, p. 335, 340 et 344• — L'« Hermandrus praefluens Parabesten Arachosiorum * se trouve dans PLINE l'Ancien, Hist. Nat., vi, 251; mais M. W. W. TARN a montré (loc. laud. p. 482, n. 3) que ce « Parabeste • est une mauvaise lecture de Pline qui a joint la préposition grecque para au substantif Besté (la Bestia Desolata de la Table de Peutinger). — Quant à la ville médiévale de Kandahâr, laquelle ne perpétue ni le nom d'Alexandre comme on le croit communément, ni (comme le dit E. HERZFELD, Sakastana,

p. 107) celui de Gondopharès, v. M. ELPHINSTONE, Caubul2, II, p. 155; J.-P. FERRIER, Voyages, II, p: rio; Angus HAMILTON, Afghanistan, p. 189; Encyclopédie de l'Islam, s. v. etc. — La plus récente description de la route relativement aisée qui joint Kâbul à Kandahâr par Ghaznî et Kelat-é-Ghilzai se lit dans R. DoLLOr, L'Afghanistan (Paris, 1937), p. 146 s.

  1. (P. 203). QUINTE-CURCE, VII, 23; PLINE l'Ancien, Hist. nat., vi, 21, 7. Ajoutons que les traditions locales recueillies sur place par Mme R. J. Hackin (Mém. Dél. Arch. /r. en A/gh., t. IX, p. 121 s.) associent constamment le Bêgrâm de KâpiçÎet Parvân. — Le complément stratégique obligé d'une ville forte commandant ainsi le confluent du Ghorband et du Panjshîr consistait en deux oppida avancés, surveillant respectivement le débouché de l'une et l'autre vallée : ce sont eux qu'il faut vraisemblablement reconnaître dans les Cartana-Tetragonis et Cadrusi de PLINE l'Ancien (vi, 92), mais leur localisation reste à fixer.

  2. (P. 204). Notre collaborateur et ami J. HACKIN, dont on ne saurait trop regretter la mort prématuré, convaincu qu'il était des possibilités anciennes de la route récemment ouverte le long de la rivière de Kunduz (Surkh-âb) à sa sortie de la vallée de Bâmyân (cf. supra, p. 18 et 27.

n. 2), nous a suggéré qu'au lieu de faire le détour de Khâvak Alexandre aurait pu emprunter cette voie. Il faudrait alors admettre qu'il l'ait suivie (en revenant en partie sur ses pas) jusqu'à Doshi, où il rejoignait un des itinéraires proposés ci-dessus : car autrement il serait retombé à Kamard sur la route ravagée par Bessos. Or la distance de Parvân à Doshi par les vallées du Ghorband et du Surkh-âb est non moins détournée, voire même un peu plus longue que par celles du Padjshîr et de l'Andar-âb. Il est vrai que la passe du Shibar (2.987 m.) est plus aisée que celle de Khâvak : mais tous les récits supposent la traversée de la haute montagne. Sachons ignorer.

  1. (P. 205). Les données d'ARRIEN (Anabasis, IV, 22) sur le site de la Nicée afghane ont déjà été discutées dans les Comptes Rendus des séances de l'Ac. des Inscr. et B.-L., (1939, p. 435 s.). V. également la judicieuse note 3, p. 348, t. I, de la Camb. Hist. of India, laquelle démontre que Nicée ne peut être ni Jelâlâbâd (V. Smith), ni Kâbul (Th. Holdich). — Pour ce qui est des douze grands autels, V. SMITH (Early Hist. of India4, p. 76) suppose qu'ils ont pu être emportés par une divagation de la Biâs.

  2. (P. 207). Sur les rivières, cf. supra, p. 41 et 5o-1; pour certains c'était le Gouraios et non le Souastos qui se jetait dans le K6phén (Camb. Hist. o/ India, I, p. 355). — Au sujet du roi Astès, V. Al. CUNNINGHAM, Anc. Geogr. of India, p. 5o. — Bien entendu, Alexandre ne passa pas par Kâbul, ni Perdikkas et Hephestion par le Khaïber (cf. supra, p. 30-1 et p. 38-9). Si le lecteur veut bien se reporter à la carte de la p. 6o de la 2e éd. de l'Oxford History of India de V. SMITH, il constatera que dans ce manuel scolaire si répandu et en général si judicieux : I° l'itinéraire particulier d'Alexandre dans les montagnes n'est pas indiqué; 20 l'armée est supposée prendre la passe de Khâvak pour se rendre en Bactriane et redescendre par Kâbul; 30 après Jelâlâbâd (identifié à tort avec Nikaia) et Dakka la route

du corps principal est indiquée sur la rive Nord du KOphén ce qui est physiquement impossible et d'ailleurs en contradiction avec les textes; 40 qu'à la vérité ce corps ne traverse plus le Khaïber, mais qu'en revanche l'armée réunie est censée passer l'Indus à Und même; enfin que Hasan-Abat est confondu avec Taxila. Peut-être conclura-t-on qu'il n'était pas superflu d'explorer le terrain et que les pages et cartes ci-dessus ne sont pas inutiles. — Faut-il noter qu'Arrien (Anabasis, V, 2) a vainement interrogé ses sources sur le genre de pont dont Alexandre se servit pour faire traverser l'Indus à son armée ?

  1. (P. 207). Sur les Uxiens, V. ARRIEN, Anabasis, III, 17; DIODÔRE de Sicile (xvl1, 27) et QUINTE-CURCE (y, 3) présentent un peu différemment les choses. — Le cas de Phraotès a déjà été relevé par Sir John MARSHALL, Guide to Taxila, p. 14. — Ce serait aussi l'instant de citer ALBÎRONII (India, I, p. 299) : e Les montagnes qui forment les frontières de l'Inde sont habitées par des tribus... farouches et rebelles *, et de relire le récit des sanglantes expéditions de Bâbur, toujours couronnées par des • pyramides de têtes • (trad. Pay. de Court., I, p. 325 s., et II, P. 39-41).

  2. (P. 208). Il suffit de renvoyer le lecteur au texte et aux cartes du beau livre de Sir Aurel STEIN, On Alexander's Track to the Indus (Londres, 1929), et pour le récit des opérations entre Nicée et l'Indus à la Camb. Hist. of India, I, p. 350 s. — On contait qu'Héraklès avait été trois fois repoussé devant l'Aornos (STRABON, Geogr., xv, i, 8, et cf. DIODÔRE de Sicile xvll, 8i). Nous aurons à revenir infra, p. 26o, sur le curieux incident de Nysa.

  3. (Do). Citons notamment, outre le t. I de la Camb. Hist. of India (Londres, 1922), L'Inde au temps des Mauryas et des Barbares de L. de LA VALLÉE PoussiN (Paris, 1930), tableau aussi complet que judicieux de l'état des études. — Ajoutons en dernière heure l'admirable ouvrage de W. W. TARN, The Greeks in Bactria and India (Cambridge, 1938), dont l'unique tort est de ne porter que sur la courte période indo-grecque.

  4. (D°). STRABON, Geogr., xv, 2, I, 9; cf. xv, I, 18, IO in fine ; PLINE l'Ancien, Hist. Nat., vI, 23, 9. Pour ce qui concerne les clauses de caractère social, cf. infra, p. 313. W. W. TARN (toc. laud., p. ioo) accuse V. Smith d'avoir exagéré l'étendue de cette cession; lui-même tend à la minimiser de façon encore plus flagrante au risque d'embrouiller la suite de l'histoire du Moyen Orient (cf. infra, n. 27 et 28).

  5. (P. 209). Sur l'origine des Parthes, cf. E. HERZFELD, Sakastan, p. 36 (dans Arch. Mitt. aus Irdn, IV) et Neilson C. DEBEVOISE, A political History of Parthia (Chicago, 1938). — D'après PLINE l'Ancien (Hist. nat., VI, 18), l'Alexandrie de Margiane sur le Margos (aujourd'hui Murgh-âb) avait déjà été reconstruite et renommée par Antiochos Ier Sôter (281-261) : toutefois, le rapprochement suggéré par H. W. BELLEw dans son Enquiry on the Ethnography of Afghanistan (Woking, 1891), p. 5o, entre Antiochia et Andkhoï ne nous paraît pas devoir être rejeté a priori.

  6. (P. 2I0). POLYBE, XI, 34. W. W. TARN (loc. laud., p. 130) préfère croire que Saubhagasêna était l'empereur Maurya en personne, venu tout exprès sur sa frontière du Nord-Ouest pour rencontrer Antiochos. Une solution moyenne et qui n'est pas sans quelque vraisemblance serait de considérer Saubhagasêna comme le représentant d'une branche nord-occidentale des Mauryas après un partage de leur empire (Camb. Hist. Ind., I, p. 512). — Sur le prestige que valut à Antiochos cette campagne de sept ans dans l'Irân oriental et les monnaies d'or au;type de l'éléphant • frappées à cette occasion, cf. E. BIKERMAN, Institutions des Séleucides, p. 215. Notons à ce propos que les faits

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