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0074 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.2
インドからバクトリアのタキシラに到る古道 : vol.2
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.2 / 74 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000237
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4o

LES GRANDES

INVASIONS

que des • on dit r, mais des plus prometteurs, sur le pays de Jâguda, qui reste à explorer (cf. infra, p. 273).

3i. (P. 234). V. supra, p. 27, la n. 1 de la p. 17 et MARQUART, Erdnshahr, p.286; PTOLI M1;E, Geogr., vi, 18 (ef. André BERTHELOT, L'Asie ancienne, etc., p. 291). — M. P. PELLIOT nous fait remarquer à ce propos que Fo-lo-si-na transcrit un •Varas@na : • On peut donc supposer que nous avons affaire à une forme prâkrite ok upao > va Comme dans upadhydya > •vajkai. r

32. (Do). Ne pas confondre ce Khost avec celui qui se trouve à quelque 30o kilomètres plus au Sud, à l'Ouest de la haute vallée du Kurram. — Il s'ensuit que Hivan-tsang a suivi une route parallèle à celle que nous avons décrite supra, p. 22 par Yarm et Narin, mais située un peu plus à l'Est.

33• (P. 235)• Sur la légende du stûpa de Safran 5. BodhGayâ, V. les trad., J., I, p. 474; B., II, p. 125; W., II, p. 125.

34. (D•). Cf. S. LEvi, Ysa dans Mémorial, p. 356, et MARQUART, Érdnshar, p. 39 etc... Sur cette identification comme sur celles dont il est ensuite question, nous nous garderons d'entamer des discussions d'avance condamnées à rester sans conclusions probantes, faute d'un examen direct du terrain. Notons toutefois que le vieux-perse Oatagu = Skt. çata-gu (qui possède ou vaut-cent vaches) cadrerait bien avec le caractère pastoral des habitants de l'Hazârajât.

(35• (Do). Au sujet de l'identification de Hao-si-na avec Ghaznî, M. P. PELLIOT veut bien nous communiquer la note suivante : • L'équivalence ne va pas de soi au point de vue phonétique. Hao-si-na est • yâk-siét-ni; l'autre capitale, Hao-sa-lo est *7ik—sit 11, mais est appelée A-so-ni (•Asam) dans le T'ang-chou, lequel (cf. Ed. CHAVANNES, Documents, p. 16o) copie pour la première capitale le Haosi-na de Hivan-tsang. [Celui-ci emploie une autre fois le même caractère hao = •yfk en transcription dans Hao-mo (le Ho-mo, pseudo • Homa r de Julien, I, p. 208; III, p. 18o), et cette fois encore dans l'Irân oriental]. Tout cela n'est pas très conciliable avec Ghazna ou Ghazni. Cette dernière ville apparaît au début des Song sous la forme Ngojo-nang (5 yaznaii). Dans la relation de Fa-cheng, ce qui nous met bien plus haut, on a une ville K'ien-je (•Ganiag) dont le nom est, traduit par tsang • trésor s; il pourrait déjà répondre à Ghazna. Enfin, parmi les arrondissements établis en 66o dans cette région (cf. Ed. CHAVANNES, Documents, p. 7o), il y a celui de Hao-sa-ta (avec pour hao un caractère autre, mais presque homophone de celui de

Hivan-tsang), dont le nom équivaudrait à •zâk-sât-d'ai ou •xâk-sât-tai. A mes yeux la question phonétique n'est nullement résolue et une étude d'ensemble s'impose pour le nom. • Il en est de même à notre avis au point de vue géographique, et les deux enquêtes gagneraient il être menées de front.

  1. (P. 236). Sur ce point particulier voyez HIUAN-TSANG, Mémoires, in, in fine (trad. J., I, p. 188; B., I, p. 164; W., I, p. 284) et cf. le témoignage de KALHANA, cité infra, p. 25o. — Pour vérifier les données des p. 236 s. ci-dessus, lesquelles sont empruntées aux livres 111-Iv et xI-x11 des moires de HIUAN-TSANG, il suffira de se reporter aux index des traductions.

  2. (P. 237). Voyez la longue discussion du terme de Kaikânân dans H. M. ELLIOr, The History of India as told by its own Historians, I, p. 381 S. LE STRANGE (toc. laud., p• 332) identifie Kizkânân ou Kikan avec Kélât. Cf. les récits d'Al-bilâduri dans REINAUD, . Fragments arabes et persans inédits relatifs k l'Inde, p. 184-5. Comme le remarque judicieusement ELLIOT, pour les assaillants venant de Karamanie les habitants sont des • Turcs s, et pour ceux venant du Sindh ce sont des • Jats s : en fait ce sont toujours des Brâhdi.

  3. (Do). Il place exactement la frontière à la limite du royaume de Ta-la-kien, c'est-à-dire de l'ancien Talikan, dont la capitale, détruite par Chengiz-Khân, était située à trois jours de marche à l'Est de Merv-er-rdd (Bâlâ-Murghâb) et à deux jours à l'Ouest de Maimaneh, sur la route de Balkh. Ce Talikan ne doit donc pas être confondu avec celui qui subsiste à l'Est de Kunduz (G. LE STRANGE, loc. laud., p. 423). Nous savons en effet que la frontière Sassanide ne dépassait plus Merv-er-rdd, où commençaient les dépendances du yabgu du Tokhârestân : encore était-elle toute théorique, car les s marzbâns de Merv, de Mervroud, de Sarakhs et du Kuhistân avaient à ce moment une position presque indépendante • (A. CHRISTENSEN, L'Iran sous les Sassanides, p. 495). Cf. MARQUART, Ertinshahr, p. 80.

  4. (P. 238). Ces provinces avaient-elles été protégées par l'épaisseur du massif afghan contre l'invasion des Hephtalites ? Ou faut-il en croire Tabari quand il nous dit qu'elles avaient été reconquises par Khusrê Naushirvân ? Cf. MAR-QUART et J. de GROOT, Das Reich Zdbul, etc... dans Festschrift Ed. Sachau (Berlin, 1915) p. 257, n. 2.— V. cependant infra, p. 262, la note 14 à p. 258.

  5. (Do). Voir sur ce point ce que rapporte Al-bilâduri dans ELLIOT, I, p. 116 et REINAUD, p. 183.

W.— LA CONQUÊTE MUSULMANE.

Remercions Hivan-tsang, avant de le quitter à notre tour, de nous avoir établi une carte politique aussi précise de la région du Nord-Ouest de l'Inde vers le milieu du vile siècle. Ce kaléidoscope toujours changeant va recevoir une nouvelle et décisive secousse : car l'intrusion des Arabes se compliquera de prosélytisme religieux, et les luttes politiques s'en trouveront désormais envenimées. On sait avec quelle incroyable promptitude les sectateurs du Prophète se lancèrent simultanément à la conquête militaire et spirituelle de l'Afrique et de l'Asie. Le vieil empire perse, désorganisé par des querelles dynastiques en même temps que miné par ses luttes incessantes contre les Grecs de Byzance à l'Occident et les hordes « touraniennes » à l'Orient, s'effondra d'un seul coup. Dès 652, à peine trente ans après l'hégire et huit ans après le retour de Hivan-tsang en Chine, le dernier empereur sassanide, Yazdgard, fuyant par la même route que jadis Darius