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0086 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.2
インドからバクトリアのタキシラに到る古道 : vol.2
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.2 / 86 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000237
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252

LES GRANDES

INVASIONS

de Gflzgan ou Jflzjan, Cf. G. LE STRANGE, Lands of the Eastern Czlip.izte, p. 423-5.

  1. (P. 25o). Cf. Ed. CHAVANNES, Documents, p. 132. L'annexion daterait de 745 de notre ère au plus tard (cf. supra p. 239, la note 27 à la p. 231).

  2. (P. 251). Le nom est écrit tantôt Nihar (§ 6, 15) et tantôt Banihâr (§ lo, 5o); mais le pays est nettement placé au Nord de la grande rivière. Il faut donc lire (non sans quelque difficulté à cause de l'h) Nijrav. Le nom est déjà ainsi transcrit dans Babur, lequel ajoute que, de son temps,

les gens y vivaient encore comme des païens •. En tout état de cause il ne peut être ici question du Ningrahar, d'abord parce que ce district est situé au Sud de la grande rivière, et ensuite parce qu'il est énuméré à part au § ro, 55 sous le nom de Dynwr ou Dunpflr, lequel est l'équivalent de 1'Adinap8r de Babur. — Sur les vallées de Nijrao et de Tagâo, cf. supra, p. 34 et 149.

  1. (Do). Hudfid-al-Âlam, p. rio (§ 24, i) et 91 (§ ro, 48 et 5o). D'après l'Encyclopédie de l'Islam la première mention des Afghans était jusqu'ici supposée se trouver dans Al-birflnt (India, I, p. 208) et son contemporain Al-`utbi (cf. ELLIor, History, II, p. 38). De ce dernier est la phrase souvent citée sur les . diaboliques lanciers afghans i au service de Mahmfld de Ghazni, lesquels ■ pénétraient dans les passes comme une vrille dans du bois, grimpaient sur les collines comme des chamois et dévalaient les pentes comme des torrents •. Nous ne voyons rien qui empêche de reconnaître déjà le nom d'A/ghdn sous l'A -p'o-kien de Hivan-tsang (cf. supra, p. 235) et l'Avagdna ou Âvagânade la BrihalSamhitâ, xi, 61 et xvl, 38, qui cite ce peuple à côté des Pahlavas, des Huns blancs et des Chinois. — A ce propos M. P. PELLIOT nous fait remarquer que • le caractère kien est à ancienne sonore initiale; la restitution théorique n'est donc pas •Avakan, mais •Avagan : l'équivalence y gagne .

NOTES ADDITIONNELLES AU CHAPITRE IV

I. (P. 189 n. 12). Notons toutefois que — comme l'a jadis suggéré THOMASCHEK dans ses Ceniralasiatische Studien — nous placerions l'Eran-vé? de la bonne Daitya (laquelle est pour nous l'Yaxarte) au Ferghana et non en Khorasmie (communication à la Société Asiatique du 10 mai 1940).

  1. (P. 196 et 216 n. 12). H$RODOTE (III, 92) spécifie . les Bactriens jusqu'aux Aigloi ., et, d'après l'analogie de la phrase suivante, son dernier éditeur, M. Ph.-E. LEGRAND, suppose qu'e il y a ici une lacune et que, avant µi7p , étaient cités des pays rattachés à la Bactriane, par exemple la Margiane r. En ce qui concerne cette dernière province, le fait n'est pas douteux; et si, d'autre part, les Aigloi d'HÉRoDOTE doivent être identifiés avec les Augaloi de PTOL$m$E (VI, 12, 4), il s'ensuivrait que les parties méridionale et sud-orientale de la Sogdiane avaient été, fiscalement parlant, annexées à la Bactriane.

  2. (P. 198 et 216 n. 13). Ainsi que l'a remarqué le plus

récent exégète de Ptolémée (André BERTHELOT, L'Asie ancienne centrale et sud-orientale d'après Ptolémée, Paris, 1930, p. 286), les § 42-50 du ch. vii soulèvent ides problèmes délicats » que nous n'avons pas à discuter ici. En les relisant attentivement, on aboutit à la conclusion qu'il faut se garder de confondre la Kaspéria, Kaspiria ou Kaspireia du § 42 avec la Kaspeira du § 49, placée à une latitude distinctement plus basse. La première est intercalée dans l'énumération des pays de la zone himalayenne, à la suite du Laghman, du Svat et du Dardistân, donc justement à l'endroit où l'on attend le Kaçmir. La seconde, en qui nous avons reconnu ci-dessus Multan, est la ville éponyme des Kassapa[pluriyas ou Kaspeiraioi; mais c'est de ces derniers seuls qu'il est vrai de dire qu'ils occupaient à la fois les rives du Bidaspès (Jhêlam), du Sandabal (Chinab) et de l'Arouadis (Ravi) : la vallée de Kaçmir n'est arrosée que par la première de ces rivières.