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0073 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.2
インドからバクトリアのタキシラに到る古道 : vol.2
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.2 / 73 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000237
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LES INVASIONS

DES BARBARES

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seul qu'il cite p. 283), et soutient contre l'ordre naturel des choses que les tribus scythiques bousculées devant eux par les Ta-Yue-tche se sont poliment effacées au dernier moment pour laisser à ces derniers l'honneur de pénétrer les premiers en Bactriane. Nous ne saurions davantage admettre à sa suite le rôle prêté par lui aux Pasiani, transformés en Parsii et conduits d'emblée au pays de Kâbul (p. 292 s.). Cf. sur ces points le compte rendu du J. A., juillet-sept. 1938.

10. (P. 224). Cf. HiRODOTE, VII, 64 S. et ARRIEN, Anabasis, tv, 6, 7 et VII, 2. - Nous aurions donc eu tort d'avancer (Art g.-b. du Gandhdra, II, p. 487) que les Çakas n'avaient trouvé de chefs qu'au Séistân.

11: (Do). Il est sûrement frappant de rencontrer dès le début de notre ère chez les satrapes de Taxila le nom de famille Kuala et le titre de jaüva (yabgu) que les Kushâns

allaient rendre célébre (Sten KoNOw, loc. laud.,   v et
Lxvl). - Sur Kam(m)uia = Kambôja, cf. infra, p. 2 71.

  1. (P. 225). Ibid., p. u et Lxvt. - Pour les monnaies il suffit de renvoyer aux planches xvii et s. de Percy GARDNER, The Coins of Greek and Scythie Kings, etc... (Londres, 1886). On est obligé de reconnaître que le type des premiers Kushâns présente une ressemblance inquiétante avec celui des Hephtalites. - A propos de l'équivalence de hi-heou _

yabgu, M. P. PELLIOT nous fait observer que la prononciation ancienne *XIep-Tau était beaucoup plus voisine de l'original.

  1. (Do). MARQUART et de GROOT dans la Festchrifl Ed. Sachau (Berlin, 1915) se sont efforcés de localiser ces cinq hordes.

  2. (Do). Pour ce qui concerne la langue tokhârienne, attendons les précisions que devrait nous réserver un proche avenir. Notons qu'on a déjà rapproché la langue des exergues des monnaies Kushânes du çaka • de Khotân (cf. n. 8, ci-dessus).

  3. (P. 226). Sur ces expéditions, V. Ed. CHAVANNES, T'oung-Pao, 1906, p. 232; 1907, p. 205. C'est au cours de celle qui devait être la dernière que, d'après la légende, Kanishka serait mort étouffé par son état-major, lassé de le suivre. - Notons incidemment, bien que ceci sorte du cadre de notre étude, que comme les empereurs Moghols les Kushâns ont été grands amateurs de villégiatures d'été en montagne : aussi est-ce avec eux que le nom du Kaçmîr, ignoré des mémoires relatifs à Alexandre comme des inscriptions d'Açoka, entre décidément dans l'histoire (cf. supra, p. 2i6, la n. 13 à la p. 198).

  4. (P. 227). Cf. Sir John MARSHALL, Guide to Taxila,

p. 94 s.; AgbG., fig. 288 et 292.

  1. (Do). Cf. E. HERZFELD, Kushano-Sassanian Coins dans les Mem. Arch. Surv. Ind. no 38 (Calcutta, 1930), notamment p. 35-6. - Nous traduisons par s vice-roi • le titre de dabfrdn dabfr, lui-même équivalent à celui de vazir-é-vazardt ou encore de ndyéb-al-hukd»rat.

  2. (P. 228). On pourrait faire la même remarque au sujet de l'empire de Harsha. V. d'ailleurs les cartes de

V. SMITH, The Oxford History of India (2• éd.. Oxford, 1923), p. 15o et 166. - Notons que Vincent Smith a été le premier à suggérer (ibid. p. 158) que les Sassanides s'étaient assuré la suzeraineté du bassin de l'Indus et à en donner des preuves (J. R. A. S., 1920, p. 221). Voir aussi le dernier article de CHARPENTIER The Sassanian Conquesf of the Indus Region dans Krishna Aiyangar Commemoration Volume (Madras, 1936). - Sur les colonies indiennes dans l'actuel Turkestan chinois, v. de LA VALLIiE POUSSIN, L'Inde au temps des Mauryas, p. 320-1.

  1. (Do). V. en dernier lieu, P. PELLIOT, J. A.. 1934,

p. 42; et cf. MARQUART, F-rdnshdr, p. 5o s.; Ed. CHAVANNES,

Documents sur les Tou-kiue occidentaux (Saint-Pétersbourg, 1903), p. 229 s. - On conçoit que les sources byzantines, chinoises, persanes, arabes, arméniennes, syriennes s'y embrouillent elles-mêmes. - Le nom des Chionitm serait une reprise archaïsante du vieux mot avestique Hyaona ?

  1. (P. 229). Cf. AgbG., II, p. 588.

  2. (Do). Pour Fa-hien, voyez les traductions de S. BEAL et de LEGGE; et pour Song Yun, celle d'Ed. CHAVANNES dans B. E. F. E. O., III (19o3).

  3. (DO). Comparez la Biographie de Hivan-tsang (J., p. 55 et B., 42) et Ed. CHAVANNES, Documents, etc..., p. 237.

  4. (P. 230). Cf. HIUAN-TSANG, Mémoires, trad. J., I, p. 23; B., I, p. 37; W., I p. 105. - On remarquera que le pèlerin, toujours précis, se met aussitôt en devoir d'énumérer la plupart de ces 27 états; et quand, dans son livre xii, il aura sur son itinéraire de retour, l'occasion d'en citer une autre douzaine, à partir de l'Andar-âb, il ne manquera pas de spécifier pour chacun d'eux qu'il faisait jadis partie du royaume des Tukhâras (J., II, p. 19i ; B., II, p. 228; W., II. p. 268 s.).

  5. (Do). M. D. A. F. A., II, pl. 22-4 et III, pl. 63-4.

  6. (Do). Les calculs de V. SMITH (dans la trad. WATTERS, II, p. 335-6) l'ont conduit à croire que Hivan-tsang a franchi l'Indus à la fin de 63o et l'a repassé en sens inverse au début de 644. De notre côté, nous tenons d'avance pour certain que le roi de Kapiça n'a entrepris le circuit de ses possessions méridionales de la vallée de l'Indus qu'en hiver, pour se retrouver en été dans ses montagnes. •

  7. (P. 231). Voir Ed. CHAVANNES, Documents, p. 130-I.

  8. (Do). Comme la route d'Uni à Peshâwar, bien qu'en direction générale Est-Ouest, commence par monter au Nord-Ouest, il n'est pas nécessaire d'entendre que le roi prit à rebours la route d'Alexandre par le Svât, le Bajaur et le Kunâr, c'est-à-dire à travers l'Udiyâna méridional. Assurément, ce détour justifierait mieux le temps pris par le voyage; mais, d'autre part il ne faut pas oublier que le pèlerin ne fait pas explicitement dépendre l'Udiyâna du roi du Kapiça. (Sur ce dernier point v. Ed. CHAVANNES. Documents, p. 131, n. 3 et 132, et cf. infra, p. 250.)

  9. (Do). M. P. PELLIOT nous avertit que dans Fa-hien il faut lire Pa-na et non Po-na. Sur Varnu, v. Pânini, 4, 2, 103; ce nom évoque aussitôt celui du district beaucoup plus restreint de Bannu. L'identification de Fa-la-na avec Bahlâna est discutée à l'index. - A propos de Jâguda consulter la trad. WATTERS, II, p. 266, et S. Lfivl, J. A., 1915, p. 84 s. Ajoutons que le pèlerin Houei-tch'ao vers 727 passe du Kapiça s dans le Sie-yu ou Zâbulistân, dont le nom indigène est selon lui Chö-hou-lo-sa-t'a-na (Jâguéiasthâna) • (d'après P. Pelliot, M. D. A. F. A., II, p. 83). Voyez également Ed. CHAVANNES, Documents, p. 147, n. 3.

  • Parmi les tribus entre lesquels se divisent les Hazâreh ELPHINSTONE (Kaubul i, II, p. 253) cite les Jaughooree (orthographe anglaise pour Jâghurf).

29. (P. 232). Sur le nom et l'étendue du Gharjistân, cf. G. LE STRANGE, The Lands of the Eastern Califats (Cambridge, 1905), p. 415-6; BARBIER DE MEYNARD, Dictionnaire géographique de la Perse, p. 404 où il faut 'évidemment lire dans l'ordre (les mots Ghôr et Ghazna ayant été intervertis) que s ce pays était limité à l'Ouest par Hérât, à l'Est par Ghazna, au Nord par Merv-er-retd et au Sud par Ghôr •. En d'autres termes il embrassait le centre du massif afghan.

  • V. aussi BABUR, trad. Pavet de Court., II, p. 439.

3o. (Do). Pour les antiquités s de Kohwât dans le district de Wârdak •, voir C. MASSON dans Ariane astiqua. p. 117; et pour l'inscription du vase Sten KoNOw, Corpus Inscr. Ind., II, part I, p. 165 s. - Nous ne possédons encore