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Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.2 | |
1890-1895年の高地アジアにおける科学調査 : vol.2 |
18 ?MISSION SCIENTIFIQUE DANS LA HAUTE ASIE.
contre du Kara taou septentrional, le Tapoura de Ptolémée. Quant au coude du.Yaxarte ( éircßzpocrír,), il est à remarquer que le géographe grec ignorait la véritable origine de ce fleuve auprès du lac Issygh koul. Il le fait sortir du coin nord-occidental du massif pamirien, prenant pour sa source principale la petite rivière Khodja Bakarga; le suit au nord par la ville de Kyreskhata (Khodjent) jusqu'A l'emplacement d'Otrar, puis l'incline brusquement â l'ouest. Telle est du moins la seule conclusion que semblent autoriser l'aspect du tracé, les détails environnants et la comparaison des positions. La limite septentrionale des Saka serait donc, en gros, une ligne tirée d'Otrar â Aouli Ata et de lå aux montagnes de Kâchgar; la limite occidentale serait le cours du Syr daria d'Otrar à Khodjent, le Khodja Bakarga, la source du Zerafchân, puis une ligne qui engloberait le Karatégin et laisserait à la Sogdiane le Badakhchân (Vandabanda). Ptolémée ajoute : « Les • Saka sont nomades, n'ont pas de villes et habitent des forêts et des cavernes
grand massif montagneux, ópecvíl, situé entre deux points dont Ptolémée donne les positions. Le premier, â la source même du Yaxarte, était le point par où, l'on
passait de Sogdiane dans la contrée des Komédes (ópecv)i &viexacç &ió zwv
Eoy&av&v) ; c'était vraisemblablement un col, soit celui de Yangi Sabak â la source du Khodja Bakarga, soit celui de Pakchif prés de la source du Zerafchân, non indiquée par Ptolémée. Les caravanes de Sogdiane y arrivaient tantôt par la vallée de cette riviere, tantôt par Khodjent. Le second point, borne méridionale du pays, était å 40 plus au sud et au sud-est, au pied nord de l'Imaos, å l'est du
Vandabanda et tout â côté de la gorge des Komédes•(zá ipóç z Opayyc zcúv
Kopl&wv). Or au sud-est du col Pakchif, â l'est du Badakhchân et au pied nord de l'Hindou kouch nous trouvons précisément la gorge du Serhadd ou Ouakhân sou. Le pays des Komédes comprenait donc toutes les vallées occidentales du Pamir, du Karatégin au Ouakhân. Hiouen Ts'ang donne ce même nom, sous la forme Kiou-mi-t'o, â un pays qu'il place au nord du Choughnân, c'est-â-dire au Raouchân. A tort ou â raison, Ptolémée entend ce nom. dans .une acception beaucoup plus large. Le col des Komédes franchi, les caravanes sogdiennes marchaient droit á l'est par le Karatégin et la vallée de l'Alay, seule voie pratique, passaient par la localité dite « la Tour de Pierre » (ó xxaotu.evoç XiOevoç 1Cúpyoç) aux environs d'Irkechtam et parvenaient âKâehgar, prés duquel se trouvait, au sortir des montagnes, l'óp nyr peov, â la fois caravansérail, magasin d'entrepôt et forteresse â l'usage des marchands. L'autre route était celle de Bactriane, dont le point de
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