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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0251 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.2
1890-1895年の高地アジアにおける科学調査 : vol.2
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.2 / 251 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000197
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LE TURKESTAN CHINOIS ET SES HABITANTS.   225

il convient d'en rabattre. Nominalement le droit est (le 3 pour 100; mais les agents du fisc, en employant des balances spéciales et en faisant payer la faxe en cuivre et non en argent selon un système que nous expliquerons plus loin, rehaussent le droit à environ 4 pour 100. De plus si les marchandises qui ont été déclarées comme devant être vendues dans un certain arrondissement viennent à être expédiées dans un autre faute de pouvoir s'écouler dans le premier, elles sont soumises å une nouvelle taxe égale à .la premiére. En 1893 ces droits furent supprimés ainsi, comme nous le verrons, que toutes lestaxes commerciales. Mais cela ne suffisait pas pour mettre le commerce indien sur un pied d'égalité avec le commerce russe; car celui-ci jouit de primes à l'exportation qui ne sont pas accordées aux marchandises anglo-indiennes. D'autre part les grands négociants anglais ne s'occupent point comme les marchands de Moscou d'entrer en relations directes avec leur clientèle indigène, ou du moins avec les principaux commissionnaires indigènes. Semblablement, les marchands indous qui ont des affaires avec le Turkestan ne cherchent pas a entrer en rapports aussi intimes avec la clientèle de Kachgarie que le font les marchands sartes de Boukhâra et de Marghélân. Ceux-ci vont chercher le client et le sollicitent, ceux-1à attendent le client et se font solliciter par lui. Il est curieux que l'on doive adresser au commerce anglais, en comparaison du commerce russe, le même reproche que l'on adresse au commerce français en comparaison du commerce allemand ou même anglais.

Des articles importés de l'Inde, ce sont les étoffes qui se vendent le plus. Elles sont à juste titre plus estimées et trouvent un débit plus facile que les étoffes russes. Un peu plus chères, elles sont plus souples; plus élégantes ; on leur reproche seulement d'être un peu trop légères pour le climat. Les industriels d'Angleterre ou d'Hindoustan ne pensent pas devoir modifier leurs procédés pour un marché aussi restreint que celui du Turkestan et les marchands, de leur côté, ont profit A cette légèreté qui diminue les frais de transport. Le tissu le plus communément demandé dans les bazars de Yàrkend et de Khotan est le Iltaca/i

(q,„„~), calicot blanc pour chemises qui coûte 1 fr. 07 le mètre (larg.

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