国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.2 | |
1890-1895年の高地アジアにおける科学調査 : vol.2 |
TchilaptchiTchilaptchi. |
LE TURKESTAN CIIINOIS ET SES HABITANTS. 143
apporté, le maître de maison le montre ů son hôte avec la main tendue et ouverte en lui disant trois fois de suite : Veuillez vous servir, • ou plus exactement.: Qu'ils me fassent la faveur de regarder it la nour-
riture ! i51t;'„„91, • ~I • , vuoI. On emploie, comme en Chine, la
troisième personne du pluriel qui est cérémonieuse, tandis que la seconde du pluriel est réservée à l'usage ordinaire et que la seconde du singulier est irrespectueuse et méprisante. 11 est très impoli de refuser de manger. Le repas achevé, on apporte pour laver les mains une aiguière (eibtaa) pleine d'eau avec une sorte de cuvette au fond
FIG. 13. — Tchilaptchi.
percé de trous et munie (l'un large pied où l'eau s'écoule (tc/iilaptchi). A défaut de pilaf on offre au moins du pain, le maître le rompt en petits morceaux et chacun en mange. C'est un rite qui a encore aujourd'hui quelque chose de sacré, il constitue un lien vénérable *entre ceux qui ont partagé le même pain l'hôte n'est désormais plus un étranger, il est devenu pour ainsi dire un membre correspondant de l'association familiale. S'il est en voyage, chaque fois qu'il reviendra, il trouvera sa chambre et son repas chez celui dont il a déji partagé le pain et il lui devra å son tour la même pölitesse dans sa pröpre
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