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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0346 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.2
1890-1895年の高地アジアにおける科学調査 : vol.2
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.2 / 346 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000197
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320   1VIISSION 'SCIENTIFIQUE DANS LA IIAUTE ASIE.

s'étend en segment d'ellipse entre le Pang-kong et le Nam tso, le long de l'itinéraire de Nain Singh, plus méridionale et un peu moins élevée (4,600 métres en moyenne), est plus habitable et contient môme quelques pauvres bourgades de pierre telles que Rou-t'og, Om-bo et Sen-dja dzong. Elle est encore presque complètement impropre à la culture, la végétation arborescente y fait défaut et l'on n'y trouve que (les pâturages ů l'herbe courte et dure au milieu de grands espaces absolument stériles. Les eaux plus abondantes ont comme une velléité de se réunir en rivières, sans cependant y réussir. C'est une zone de transition. Plus au sud, la chaîne méridionale du Nam tso passée, la transformation est accomplie. Lh, de môme qu'à l'ouest et à l'est, la masse montagneuse pour ainsi dire amorphe qui domine, pareille à un donjon, le centre élu continent asiatique, s'articule, se diversifie, se faé:onile. Le climat moins sec fournit plus d'humidité et favorise le travail d'érosion (les eaux, qui se sont creusé de profondes vallées et ont trouvé un écoulement vers la mer. Ainsi de grands fleuves sont nés : l'Indus, le Tsang-1)o-Brahmapoutra, le Salouen, le Ta kiang, le Mékong, le IIoang hő. Prés (les sources l'aspect du pays ne change que peu; ce sont toujours les mômes larges vallées, très hautes et peu hospitaliéres à la vie. Vers les sources élu fleuve Bleu le pays est inhabité et les Tibétains ne mènent pas leurs troupeaux au delà d'une ligne brisée tirée (le l'extrémité nord-occidentale du Kouk nor et passant par le Stong-ri tso, le Ngo-ring tso, la source du Mékong et le col Tang la. Entre les Tibétains et les Mongols s'étend une marche déserte qui se rétrécit à mesure qu'on s'avance vers l'est, c'est-à-dire à mesure que le terrain s'abaisse, en sorte que sur les bords septentrionaux du Kouk nor les deux populations se touchent et se mêlent. Dans le Tibet oriental les cultures commencent à se montrer, trés rares et pauvres, h partir d'une ligne menée de Dam (4,400 métrés) à La-boug gon-pa (3,800 métres) ; puis, un peu plus au sud encore, les pentes des monta-

gnes se revôtent de bois chétifs et clairsemés, genévriers, tamaris,

saules, pins et sapins, cèdres, ormes. Plus on avance vers l'est, plus

les chaînes de montagnes Sc rapprochent, retrécissant les vallées, dont