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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0245 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.2
1890-1895年の高地アジアにおける科学調査 : vol.2
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.2 / 245 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000197
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LE TURKESTAN CHINOIS ET SES HABITANTS.   219

Naryn et de là å Tokmak et Orenbourg. Ils emploient 60 ouvrières

payées å raison de 16 sapèques par jour et dix ouvriers. lls achètent
la laine de printemps 15 roubles, 50 le quintal. Une fois nettoyée, elle

revient å 26 roubles å,Tokmak elle est vendue 42,70 et 104 å Orenbourg. De Tokmak à Khotan le louage d'un. chameau portant en moyenne 295 kilogrammes est de 18 å 20 roubles aller et retour. Le profit est d'environ dix roubles par quintal à Tokmak. Les Tartares envoient chaque année 900 chameaux et 600 ânes chargés de laine soit 3,100 quintaux valant 80,000 roubles à Khotan, 132,000 à Tokmak. On exporte encore comme matières premières du coton brut, (les cocons de soie et de la soie grège, de l'alun, du soufre et de l'ammoniac, une certaine quantité de peaux brutes. Les denrées alimentaires figurent å l'exportation pour une somme insignifiante dont la

plus grande partie est constituée par des fruits frais et secs.   .

Les marchandises chinoises transitent peu par le Turkestan pour se rendre en Russie. On sait qu'elles empruntent principalement la voie

postale de Khalgân-Kialchta å travers la Mongolie. Une petite quantité de thé et de porcelaines sortent par Kâchgar, une un peu plus considérable par la route d'Ouroumtchi à Djarkent.

Les statistiques de l'administration des douanes de Russie étant bien faites et très complètes, on peut apprécier exactement la valeur du

commerce que cette puissance entretient avec le Turkestan chinois.

Toutes les marchandises à destination ou provenant des intendances
dé Kâchgar et d'Aksou entrent dans l'Empire ou en sortent par les

trois postes douaniers d'Irkechtam, de Naryn et d'Issygh koul (Prjé-
valsk). Les articles à destination ou provenant d'Ouroumtchi, de Kara-

chahr, de Tourfân, de Koumoul passent pour la plus grande partie par le poste de Djârkent qui contrôle en même temps tout ce qui se dirige sur le pays d'Ili ou en vient. En relevant le commerce enregistré par

ces quatre bureaux on a donc l'ensemble du trafic qui se fait entre l'Empire russe et le Turkestan chinois, y compris le pays d'Ili.