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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0224 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.2
1890-1895年の高地アジアにおける科学調査 : vol.2
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.2 / 224 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000197
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CHAPITRE X

LE COMMERCE. - LES VOIES COMMERCIALES ANCIENNES

.ET MODERNES.   LA MONNAIE.

Nous avons déjå montré que le Turkestan oriental était peu prédisposé par la nature it un grand développement commercial par suite de la similitude (les productions des diverses oasis, du défaut de cours d'eau navigables, de son isolement par rapport aux pays voisins dont il est séparé par d'énormes distances, des sables arides et des montagnes peu accessibles. Ajoutez à ces raisons la défiance que le gouvernement chinois a toujours eue pour le commerce en général et le commerce extérieur en particulier. Il en est résulté que le 'Turkestan n'a pas entretenu avec la Chine des relations aussi actives qu'il l'aurait pu faire s'il y avait été tant soit peu encouragé, qu'il n'a pas été une région. de transit aussi animée qu'il aurait dû l'être entre le riche empire d'extrême orient et le monde occidental, que, soumis à la Chine, il a été gêné par des monopoles, par des règlements prohibitifs concernant les routes, l'importation ou l'exportation des marchandises. Si aujourd'hui l'Empire du milieu s'est sensiblement départi de son antique exclusivisme, le Turkestan n'en a profité qu'en des limites très restreintes parce que de nouvelles routes se sont ouvertes en Mongolie et en Sibérie, que la voie de mer s'est abrégée et a été sillonnée