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0150 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
中国で発見されたマニ教に関する概論 : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / 150 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000257
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OCR読み取り結果

 

-•444( 1110   [H61

cine (1); la lumière est retournée å la grande lumière; l'obscu-

rité, de son côté, est retournée å l'obscurité amassée. Les deux

principes sont reconstitués; tous deux se sont restitues [ce

qu'ils tenaient l'un de l'autre] (2).

Ensuite on considère les quatre corps paisibles de la Loi.

ttLes quatre corps de la Loi... (3)»

LE HO UA HOU KING.

C'est å propos du manichéisme que l'attention a été ap-

pelée sur le   Houa hou king (ou livre saint de la con-

version des Hou), relatant les voyages fabuleux de Lao-tseu

dans les pays d'Occident, oh ii convertissait les Hou, c'est-

a-dire les populations d'Asie centrale. Un texte de Hong Mai

(XIIe siècle), reproduit dans un ouvrage de la deuxième moitié

du XIIle siècle (cf. infra, texte n°XLVI), disait que les membres

du t1!   a Ming-kiao-Kouei, c'est-à-dire de l'Association de

la Religion de la Lumière , appelaient leur cc Buddha » Mo-

mo-ni; ils se réclamaient, ajoutait Hong 11Íai , du Livre saint

de la conversion des Hou, selon lequel Mo-mo-ni, prince héri-

tier dans le pays de Sou-lin, s'était fait religieux, etc. Telle

qu'on la connut alors, l'histoire du Houa hou king peut se

résumer comme suit. Au début du Ive siècle, un taoïste

nommé E   Wang Feou composa le Houa hou king en un

chapitre, qui, dans la deuxième moitié du vile siècle ou peut-

(I)    kouei-ken. L'expression peut avoir une valeur technique dans le

manichéisme, mais elle existe en dehors de lui, et constitue même le titre du s 16 du Tao tö king.

  1.  Traduction hypothétique. Le texte a   T ffi   5-4C it .

  2.  La suite manque. Nous ignorons absolument ce que sont ces cc corps de la Loin ; l'expression cc corps de la loin existe dans le bouddhisme chinois, où elle traduit exactement le sanscrit dharmakāya ; par une coïncidence qui n'est peut-être pas fortuite, elle y est mise en rapport, dans une de ses acceptions, avec la quatrième sphère des buddhaksetra, qui est celle du calme et d` la lumière (cf. EITEL, Handbook of Chinese Buddhism, sous ces deux mots).