国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 | |
中国で発見されたマニ教に関する概論 : vol.1 |
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[367] 329 )4A-..
correspondance exacte entre l'énumération du xiiie siècle et
celle de i 370, et il ne paraît pas douteux que le mani-
chéisme ait encore eu des adeptes en Chine á la fin du
XIVe sled e.
Les dispositions de l'édit de i3 7 o sont confirmées par les
prescriptions du code des Ming. L'article oú il est question des
sectes se trouvait sans doute dans ce code dès sa recension de
1374 ; en tout cas, il fait partie des lois fondamentales» (hu)
qui n'ont pas dû être modifiées après la recension de 1397 (1).
On y lit:
[Texte LII.' cc Tout maitre ou sorcier qui fait faussement
descendre des divinités hérétiques, écrit des charmes, pro-
nonce des incantations sur Veau, soutient le phénix, évoque
les saints, et se donne les titres de seigneur de la doctrine (2) »,
mais non identiques, et surtout sans valeur technique, se rencontrent parfois dans la littérature laïque. Ainsi dans le code des Ming, les astres, auxquels
les particuliers ne doivent pas sacrifier, sont qualifiés de Ìi F chen-ming ,
alumières divines,,; à côté du soleil, de la lune et des sept planètes, le commentaire parle de cc l'empereur du Ciel,' (J S t'ien-ti) et de la Grande Ourse, et les qualifie de des plus vénérables des lumières divines» ( Ta ming liu tsi triai fou li, chap. 1o, fol. 8 v°). Le manichéisme n'a rien à voir, au moins directement , dans cette astrologie.
(') Le Code des Ming était fort rare jusqu'à ces dernières années. Le présent article en a déjà été traduit par M. De Groot (Sectarianism, p. 137), qui l'avait trouvé dans le tableau administratif des Ming ou Ta ming houei tien. Sur la bibliographie du Code des Ming, cf. PELLIOT, dans B. E. F. E.-0., 1X, 132-139 et 813-814. Nous citons le Code des Ming d'après l'édition qui en a été donnée en 1908 à Pékin par M. Chen Kia-pen; cette édition reproduit une édition
avec commentaire parue en 161 o et porte le titre de 9 IN f ĺfJ'
oj Ta ming liu tsi triai fou li; notre passage est au chapitre 1 t , fol. 9 v°.
(2) 1 1t rouan-kong. Le dictionnaire de Giles donnait de ce terme une interprétation inexacte que la nouvelle édition vient de corriger. Le commentaire du code est formel en disant que ce nom et le suivant sont les titres que prennent des sorciers mâles. M. De Groot a adopté achefs orthodoxes', , qui doit être assez près de la vérité. Le terme de touan-kong est attesté à la fin du ville siècle comme l'appellation populaire de deux fonctionnaires du yu-che-t'ai dont le titre offi-
ciel était 1S t'ai-touan (cf. Pei wen yun fou citant. le T'ong tien) ; c'est
peut-être là l'origine du titre pris par certains sorciers, mais ils lui donnaient
MM. CH IV.tNNES ET PELLIOT.
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