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0207 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
中国で発見されたマニ教に関する概論 : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / 207 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000257
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OCR読み取り結果

 

[173]   ---44.( 197 ).c

en attribuant la connaissance de la semaine aux Hou (Sog-

diens), aux Persans et aux Hindous, ne signale son impor-

tance de façon plus précise que pour une catégorie de gens, les

manichéens, et il attire l'attention sur leur culte et leur jeune

au jour de mi (mir), c'est-à-dire le dimanche. La semaine aux

noms sogdiens est donc évidemment pour Yang King-fong la

plus connue , et cette semaine aux noms sogdiens lui apparaît

en fonction du manichéisme. Dés lors, quand nous voyons le

dimanche, et le dimanche seul, marque; par son nom sogdien

sur certains calendriers retrouvés à Touen-houang tout comme

aujourd'hui sur tels almanachs de la Chine orientale , on est

fondé à y reconnaître, indirectement, un souvenir et un té-

moignage de l'ancienne importance du dimanche manichéen.

Une derniére considération fortifiera notre opinion. Le di-

manche ne peut avoir eu de signification spéciale que pour

des chrétiens ou des manichéens. Mais il n'y a aucun indice

que la fortune du nestorianisme ait été durable en Chine.

Par contée, n'oublions pas que c'est au Fou-kien que,

jusqu'à nos jours, le souvenir du dimanche, jour du soleil,

a survécu, et sous une appellation sogdienne; or c'est au

Fou-kien même que, du xie au XIIIe siécle , nos textes histo-

riques attestent la présence et l'importance de communautés

manichéennes 1).

Il n'y a rien d'étonnant, quand on songe aux rapports qui

s'établissent si aisément entre la religion et la langue, à ce

que la semaine sogdienne ait eu pour Yang king- fong une

sorte de valeur confessionnelle et se soit spécialement appliquée

au manichéisme. Mais alors on peut se demander si le cas n'est

pas le même pour la série des noms e persans » et des noms

sanscrits. Le sanscrit s'explique sans peine par le bouddhisme.

Quant au ' persan », il ne semble pas que la semaine ait jamais

t' % Cf. infra, textes XLIV, XLVI , L.