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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 | |
中国で発見されたマニ教に関する概論 : vol.1 |
t'i
[165] —u )•( 189 ).c+-.--
ouigour (i), en persan et en sanscrit (2). Ces indications , elles
aussi, sont restées lettre morte pour les nouveaux interprètes
de l'inscription de Si-ngan-fou. Dabry de Thiersant en 1877(3),
l'abbé Gueluy en 1897 ("), voient encore dans yao-sen-tven ,
comme jadis Gaubil, le mot hosanna. La mort ayant interrompu
le grand travail du P. Havret, la traduction la meilleure est
jusqu'ici celle de Legge, publiée en 1888 : yao -sen- zven y
reste inexpliqué (5). Encore en 19 i o , M. Parker (6) affirme que
surely the tt great cc yao 71 or cc sun r , is better than any fan-
ciful trisyllable 11, et traduit ta yao-sen-wen par tt Great-Planet,
sen-wen day [ Sun day, sabbat%] 11 (7).
Entre temps cependant, de nouveaux documents avaient été
jetés dans le débat. M. Huber avait entendu parler de mi qui
marquait le dimanche sur les almanachs du Fou-kien et de l'ex-
plication déjà ancienne de ce mi par le none iranien de mit/ira,
nuihr. Mais il ignorait aussi bien les articles de Wylie que ceux
de Palladius, ainsi que le yao-sen-wen de l'inscription de Si-
ngan-fou. C'est dans ces conditions qu'il signala en tg o6 une
série d'oeuvres incorporées au Trip itaka chinois et ou les sept
0) Le nom de houei-hou, ouigour, est déjà celui que l'ouvrage astrologique de 1739 avait fourni à Wylie; c'est là aussi que Palladius a dû le prendre. Mais le nom de hou est celui qui est fourni à juste titre par le texte original , comme on le verra plus loin. D'ailleurs , ce texte original est de 764, et à cette date la forme houei-hou n'existait pas encore pour le nom des Ouigours ; on écrivait encore houei-ho.
(2) Chinese Recorder, 1875 , p. i 47-i 48 , lettre datée de Pékin, 13 mars 1875.
(17 Le christianisme en Chine, Paris, 1877, grand in-8°, p. 57.
((A) LAMY et GUEUX, Le monument chrétien de Si-ngan fou, Bruxelles , 1897, in-!10, p. 8 2.
(5) LEGGE, Christianity in China, Londres, 1888 , in-8°, p. 29.
(ô) PARKER, Studies in Chinese religion, Londres, 1910 , in-8°, p. 284 (et aussi p. 291).
(7) Toutefois l'évidence de la solution proposée par Wylie avait frappé l'érudit si sagace que fut Yule ; aussi l'équivalence exacte est-elle donnée dans son Marco Polo (3e éd., t. Il, p. 28).
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