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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 | |
中国で発見されたマニ教に関する概論 : vol.1 |
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du manteau de la religion; la secte du Lotus blanc, celle de
1'laitreya s'étaient montrées particulièrement actives dans la
lutte pour la conquête du trône. Tchou Yuan-tchang, devenu
l'empereur Hong-Wou, voulut se prémunir contre des agita-
tions nouvelles provoquées par les sectes; dès 137o, il lançait
contre elles un ordre de proscription. L'Histoire des Ming ne
nous renseigne pas á ce sujet. Mais un texte assez détaillé a été
conservé dans le -_~ g Hong mou cite lou ou Annales véri-
diques de Hong-zvou('). Dans un ordre aux fonctionnaires de la
Cour, l'empereur avait rappelé que dans l'antiquité, c'était le
Fils du Ciel seul qui sacrifiait au Ciel, que les princes apa-
nagés sacrifiaient aux montagnes et aux fleuves, les autres
fonctionnaires á des génies déterminés; aussi prescrivait-il au
ministère des rites de déterminer les sacrifices auxquels le
peuple aurait le droit de participer et de fixer les pénalités pour
ceux qui désobéiraient. Les fonctionnaires répondirent le jour
k a-tseu du sixième mois (3o juin 1370), et après avoir indi-
qué les sacrifices que le peuple pourrait faire aux ancétres, au
dieu du foyer, aux génies des moissons, etc, le rapport parlait
en ces termes des cultes privés et des sectes :
[ Texte LI. ] tt Pour ce qui est des religieux bouddhistes et
taoistes qui établissent des jeůnes et célèbrent des messes (2),
il ne leur est pas permis de présenter des rapports ou
d'adresser des suppliques [aux dieux], ni de leur jeter des
'écrits bleus 7) (a). Il ne leur est pas non plus permis de mo-
(i) Les die-lou des Ming sont inédits, mais l'un de nous a copié ce passage il y a quelques années dans un exemplaire manuscrit qui se trouve á la bibliothèque de l'Université de Cambridge (Coll. Wade , B. 1871; Hong wou che lou, chap. 53, fol. 3); un autre exemplaire partiel en 13o pen, écrit vers 170o, se trouve aujourd'hui à la Bibliothèque nationale ( Fonds chinois, Coll. Pelliot, I, i3 la).
Les jeûnes ( tchai) se rapportent aux bouddhistes, les messes (tsiao) aux taoïstes.
F J ts'ing-ts'eu; le mot ts'ing signifie gris-bleu et gris-vert. M. De Groot ( Sectarianism, p. 82) (lit que ces suppliques au ciel étaient écrites en caractères
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