国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Voyages d'Ibn Batoutah : vol.2 | |
イブン=バットゥータの旅 : vol.2 |
D'IBN BATOUTAH. | 91 |
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a pas, par conséquent, de vaisseau qui arrive de la Chine ou de l'Inde, sans qu'il s'y trouve des milliers de dînârs. Des fondés de pouvoir se présentent de la part du desservant de l'ermitage, et reçoivent cette somme. Parmi les fakirs, il y en a qui viennent implorer l'aumône du cheikh. On écrit, pour le solliciteur, un ordre de lui payer telle somme. Cet ordre est muni dn paraphe du cheikh , gravé sur, un cachet d'argent. On enduit le cachet de couleur rouge, et on l'applique sur le billet; la trace du sceau demeure sur cette cédule. Voici quelle en est la teneur : « Que celui qui a fait un voeu au cheikh Abou Ishâk donne, sur le montant de ce voeu, telle somme à tel individu. » L'ordre est pour mille pièces d'argent, ou pour cent, ou pour une somme entre les deux, ou pour une somme inférieure, d'après le mérite du fakir. Lorsque le fakir, muni d'un pareil billet, rencontre un individu qui s'est engagé par un voeu envers le cheikh, il reçoit le montant de ce voeu, et il écrit sur le dos de l'ordre, pour la décharge de cet homme, une apostille énonçant combien il a touché. Le roi de l'Inde s'obligea un jour, par un voeu, à payer au cheikh Abou Ishâk la somme de dix mille dînârs. La nouvelle de ce fait étant
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