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0039 Histoire Générale de la Chine : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / Page 39 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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HEOU TSIN

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d'État LIEOU TCHE-YOUEN et Tou TCHOUNG-WEI, tandis que peu de temps après, Yang Kouang-youen faisait disgracier son ennemi, le premier ministre SANG WEI-HAN qui

est envoyé au Ho Nan comme gouverneur de Tch'ang Te. C'est à cette époque (939) qu'une dynastie, celle des NGO,

s'établit dans l'Annam qui, depuis les Souei. (603), avait été pendant 336 ans sous la domination de la Chine pour la quatrième fois.

L'année suivante (940), Fan Yen-kouang ayant obtenu de l'empereur l'autorisation de se retirer dans son pays, fut

précipité dans le Houang Ho par YANG TCHENG-KOUEI,

fils de Yang Kouang-youen, qui convoitait les immenses richesses de sa victime. L'empereur ne fut pas dupe du

bruit que l'on fit courir du suicide de Fan Yen-kouang, mais il jugea politique de dissimuler sa colère et il envoya Yang Kouang-youen gouverner la province de Ping Lou.

Dans la région qui avait été cédée à Te Kouang au nord de Yen Men était compris le territoire occupé par les T'ou

Yu Houen, devenus ainsi sujets des K'i Tan ; pour échapper

à la tyrannie de leurs nouveaux maîtres, ils se donnèrent à la Chine, sur le conseil de NGAN TCH'OUNG-JOUNG, gou-

verneur de Tch'eng Te. Te Kouang se plaignit de cette

migration à Kao Tsou qui donna l'ordre aux T'ou Yu Houen de regagner leur pays (941). Ngan Tchoung-joung,

irrité de son insuccès, espérant de provoquer la guerre, tua

un envoyé des Leao qui adressèrent de nouvelles plaintes à l'empereur; celui-çi se contenta de répondre suivant son

habitude avec la plus grande humilité. Nullement découragé, à la sixième lune (941) Ngan Tchoung-joung arrête un agent des Leao, YELA, et fait une incursion au sud de Yeou Tcheou. « Il fit savoir à l'empereur que les T'ou Yu Houen, les deux Tou Kiue, les orientaux et les occidentaux, les Houkipi et les Cha T'o voulaient se donner à la Chine, et que les Tang Hiang et les autres peuples de ces quartiers étaient très mécontents des Leao qui les vexaient : il ajoutait dans ses dépêches qu'ils offraient de former une armée de cent mille hommes, et de se joindre aux Chinois pour