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Histoire Générale de la Chine : vol.2 |
310 HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE
Narasihapati (TI-LII-PU WANNA-O TI-YA), reçut l'investiture; celui-çi, dernier souverain de Pagan, fut massacré par O SAN KO YE (ASAMKHAYA), gouverneur thai de Myinsaing en 13oo ; une cinquième et dernière expédition chinoise eût lieu; l'armée mongole assiégea Myin saing dans l'hiver de 130o-1301; Asamkhaya fit lever le siège en corrompant l'état-major mongol. ZoNIT, fils de Kyozwa et son fils Zo mounit exercèrent un pouvoir nominal à Pagan, Asamkhaya ayant le pouvoir effectif. 1-
Kaïdou. K'oublaï, malgré son amour immodéré de domination et
de conquête, était obligé de mettre une borne à ses projets guerriers, ayant à lutter contre un ennemi redoutable dans sa propre famille. KAIDOU (HAI TOU), fils de KACHIN et petit-fils d'Ogotaï, n'avait jamais voulu reconnaître le transfert du pouvoir suprême chez les Mongols à la famille de Tou Loui, et pendant toute sa vie K'oublaï fut tenu en alerte par ce cousin brave et puissant ; les possessions de
Kaïdou s'étendaient sur le Turkestan oriental et la partie méridionale de la Sibérie centrale ; exerçant en outre sa grande influence sur les Khans de Djagataï, il était donc particulièrement redoutable au Grand Khan dont l'empire n'était séparé de ses territoires que par une frontière passant entre Karachahr et Hami.
En 1266, Kaïdou et son cousin. YESUDAR, avec une armée de 6o,000 cavaliers défirent les troupes mongoles commandées par Chi bai et Chi ban dans une bataille que raconte Marco Polo. Plus tard, en 1269, Kaïdou, avec une armée commandée 'par Borak, attaqua dans le Khorasan,' Abaga, ou plutôt son fils Arghoun, mais il fut repoussé ; Borak, chassé de son pays, se réfugia près d'Arghoun et mourut à Bokhara en 1270, débarrassant ainsi Kaïdou d'un rival dangereux. En 1275, K'oublaï préposa Numughan avec le général Ngan Toung au commandement de la frontière de l'est; cette même année Kaïdou et Dua (Toua) Khan, fils de
1. Voir E. HUBER, La fin de la dynastie de Pagan, Bul. Ecole Ext. Orient, oct.-déc. 1899, pp. 633-680. — VISDELOU, Revue de l'Ext.-Orient, II, pp. 72-88.
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