National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0181 Histoire Générale de la Chine : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / Page 181 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000288
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

LES SOUNG   179

voulez prendre que la qualité de fils, nous entendons pousser nos limites jusqu'au Kiang; nous demandons de plus la tête du perfide -sujet qui a excité cette guerre, et que vous augmentiez les tributs annuels de 50,00o taels et de 50,00o pièces de soie, indépendamment de dix millions de taels que nous exigeons pour les frais de la guerres . »

Han T'o-tcheou, furieux, cassa Fan Sin-yu et l'envoya à Lin kiang kiun, mais peu de temps après, sa conduite ayant été dénoncée par un fonctionnaire du ministère des Rites (Li Pou), SE MI-YOUEN, le tout-puissant ministre fut arrêté par Hia Tchen et on lui trancha la tête.

A' la 3e lune de 1208, WANG NGAN qui avait été envoyé en Tartarie pour remplacer Fan Sin-yu revint à la Cour avec de meilleures conditions de paix; il n'avait pu obtenir la grâce de Han T'o-tcheou mais les Kin « consentaient que l'argènt et les soieries fussent livrés sur l'ancien pied, et que, pour les frais de la guerre, on leur cédât quelques places dans le pays de Houai, et trois cent mille taels en argent 2. »

Wang Nan, à la 6e lune, retournait chez les Kin avec la tête de Han T'o-tçheou qui fut reçue solennellement par le roi Madakou ; ce prince renouvela la paix aux conditions convenues ; il survécut peu à cet arrangement ; étant tombé gravement malade et n'ayant pas d'enfants mâles, il désigna pour son successeur TCHOUNG HEI, prince de Wei et descendant d'Ou k'i mai, à la 7e génération, et mourut peu après (1209).

Trois ans auparavant, à la 7e lune de 1206, Li NGANTS'IOUEN, fils de Li Jen-yeou, prince de Yue, de la famille royale des Hia, détrôna Li Chun-yeou et se mit à sa place.

Une nouvelle puissance a surgi au sud du Baïkal : celle des Mongols, galvanisés et unifiés par la main puissante de Tchinguiz Khan : les Soung à Lin ngan, les Kin à Yen King; au lieu de se réunir contre le commun ennemi, continuent leurs luttes qui les livreront à leur terrible adversaire; leur histoire n'est plus qu'un incident dans l'épopée de la conquête de l'Asie par les Mongols.

I. MAILLA, VIII, pp. 658-659. 2. MAILLA,. VIII, p. 661.