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0210 Histoire Générale de la Chine : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / Page 210 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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208   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

bat singulier dans lequel il tua Chicléh (Khar Rezm, combat facile).

» Il est plus probable que Kharezm dérive des expressions zendes Oaïr, Khar (nourriture, herbe) et Zem (terre). Isthakhry et Ya Kout nous disent, en effet, que le sol du Kharezm et les sables des déserts qui l'environnent ont quelque ressemblance avec ceux des déserts qui b2rdent l'Égypte au sud-est, et qu'ils produisent en abondance la plante épineuse appelée « Ghada » par les Arabes et « Khari choutour » par les Persans (hedysarum et hagi) 1. »

Le Khwarezm conquis en I042 sur les Ghaznévides, par les Turks Seldjoukides, fut donné par ceux-ci en 1096 à un certain KUTB ED-DIN MOHAMMED, avec le titre de Chah; son successeur (1127), ITSIZ, se rendit complètement indépendant. A l'époque de Tchinguiz, le Chah ou Sultan était ALA ED-DIN MOHAMMED (I199-I220), fils de TAKACH, qui s'empara de Balkh et de Herat, se rendit maître du Khorasân, du Mazenderân et de Kirman et échappa à la dépendance du Kara K'i Taï; il captura ensuite Samarkande où de Khwarezm il transféra sa capitale ; il poursuivit ses conquêtes mais il échoua dans sa marche contre Baghdad (1217-1218). Mohammed partagea ses États entre ses quatre fils (I22o) : l'aîné DJELAL ED-DIN MANKOBIRTI (Mangou birti = Dieudonné), qui tout en restant près de son père, reçut les principautés de Ghazna, de Bamiân, d'El Ghour, de Bost, de Tekiâbâd, de Zemîn-Dâwer et de la partie limitrophe de l'Inde, administrées en son nom par KERBER MOLK; à ROKN ED-DIN GHOURCHAIDJI, le plus beau et le mieux doué, fut attribué l'Irak ; Kirman, Kîch et le Mekrân furent le lot de GHYÂTS ED-DIN PIR CHâH ; enfin, suivant l'avis de la TOURKAN KHZTOUN, mère de KUTB ED-DIN AZLÂGH-CHÂH, Mohammed déclara ce dernier héritier présomptif en lui attribuant le Khwarezm, le

Khorasân et le Mazenderân 2.   •
En-Nesawi (p. 7) , parle ainsi de la Chine : « Parmi les personnes, dont les paroles méritent d'être prises en consi-

I. C. SCHEFER, Ambassade au Kharezm, 1879, pp. III-Iv. 2. HOUDAS, En-Nesawi, p. 44.