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0055 Histoire Générale de la Chine : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / Page 55 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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HEOU TCHEOU   53

le maître. Le prince de T'ang, se voyant définitivement battu, abdique en faveur de son fils LI HoUNG-KI et annonce à l'empereur par son général Tchen Kio qu'il est disposé à se soumettre. Che Tsoung « lui répondit que son dessein, en entreprenant cette guerre, n'avait été que de se rendre maître des pays qui sont au nord du Kiang ; que le prince consentant à les lui céder, il ne prétendait rien de plus. Tchen kio le voyant dans ces dispositions, lui présenta un placet de la part de son maître par lequel il lui offrait les quatre départements, et s'engageait en outre à payer chaque année un tribut. Par le traité qui fut conclu, tout le pays au nord du Kiang fut soumis à l'empereur, et ses États se trouvèrent augmentés de quatorze tcheou et de soixante villes du second ordre. Alors il écrivit de sa propre main une lettre au prince de T'ang, de ne point abandonner le gouvernement de ses États, et de le reprendre s'il l'avait quitté I ». (958.)

Quelque temps après, l'empereur chargea Ts'AO. PIN de porter au prince de Wou Yue des armes que celui-çi avait demandées pour ses soldats. Ts'ao Pin fut reçu avec de grands honneurs et de riches présents qu'il refusa d'abord mais accepta ensuite dans la crainte de froisser le prince.

, L'empereur prépare la guerre contre les Leao : il marche vers les frontières tartares, prend plusieurs villes et songe à attaquer Yen Tcheofià (Pe King), mais étant tombé malade, il renonce à ce projet et rentre à Ta Leang (959) son état empirant, Che Tsoung désigne comme son successeur, son fils Kouo TSOUNG-HIUN, prince de Leang, âgé de sept ans, nomme un certain nombre de grands officiers et meurt, âgé de trente-neuf ans, à la 6e lune de 959• « Ce prince, d'un courage sans égal, se montrait partout le premier dans les sièges ou dans les batailles, et quoiqu'il vit pleuvoir des grêles de flèches autour de lui, et ses sol-

dats tomber morts à ses côtés, jamais on n'apperçut aucune altération sur son visage. Dans les conseils, son

avis était toujours le meilleur et le plus expéditif ; quoique les moyens qu'il proposait fussent les premiers qui dussent

I. 1\1/CILLA, VII, p. 473.