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Histoire Générale de la Chine : vol.2 |
LAS SOUNG . 141
à tour le jouet de Ts'ai King qui le plongea dans les superstitions des Tao Che et de l'eunuque T'oung Kouan, il « avait perdu l'empire et (plus tard) la liberté par sa faute : prince d'un esprit médiocre, il présuma trop de sa prudence et de ses lumières; peu judicieux et clairvoyant, il éloigna de la Cour les personnes qui pouvaient lui donner les meilleurs conseils, et ne donna sa confiance qu'à des fourbes et à des flatteurs qui le firent tomber dans le précipice 1 ».
L'histoire de la Chine se répète constamment : souverain faible, adonné au plaisir ou affolé par les superstitions, parfois l'un et l'autre, ministres incapables quand ils ne sont pas trq.îtres, eunuques tout puissants; aux fondateurs des dynasties, souvent des hommes remarquables généralement par leurs qualités guerrières qui semblent avoir épuisé la force de Ieûr race dans la lutte pour l'ascension suprême, succèdent des princes rapidement efféminés par le luxe, qui n'ont plus que les défauts des ancêtres dont les vertus avaient fait la grandeur de leur famille. Telle s'est présentée cette histoire sous les anciennes dynasties, telle nous la verrons se reproduire de nos jours lorsque la dynastie Mandchoue, après avoir passé sous la forte direction d'un K'ang Hi ou d'un K'ien Loung tombera aux faibles mains ,d'un Kia K'ang ou d'un Hien Foung.
I. M'AILLA, VIII, p. 517.
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