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0419 Histoire Générale de la Chine : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / Page 419 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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LES MONGOLS   417

sidéré par eux très périlleux, nos marins le considéreraient comme très beau. Car un des hommes de notre pays serait là, sans mentir, compté en mer pour cent et plus d'entre eux I. »

   ODORIC est désigné tantôt par le lieu de sa naissance en   Odoric.
1286, Pordenone' (Portu Naonis), sur le Noncello, dans la province d'Udine, entre Conegliano et Codroipo, sur la ligne du chemin de fer qui, de Trieste à Venise, contourne le nord de l'Adriatique, Pordenone, dont nos vieux auteurs ont fait Portenau, d'ailleurs le nom allemand de Pordenone, tantôt par celui de sa mort, Udine, enfin par celui du pays dans leqùel sont situées ces villes, le Frioul, en latin Forum Julii, qui s'applique en particulier à Cividale. Son nom de famille aurait été MATTIUSSI. Il est probable qu'il fit profession de bonne heure, vers 1300, dans sa quinzième année, chez les ,Fraùciscà,ins d'Udine. Soit sur sa demande, soit sur le choix de ses supérieurs, Odoric fut l'un des franciscains désignés pour se rendre en Asie, et contribuer aux -succès obtenus par Monte-Corvino et ses collaborateurs. Odoric eut pendant ses voyages, tout au moins pendant une partie, comme compagnon, un frère irlandais, JACQUES, qui lui survécut. Il y avait alors deux routes pour se rendre dans l'Asie orientale : l'une plus courte et moins sûre par terre, celle de Marco Polo; l'autre, par terre et par mer, par la Perse et l'Océan Indien, plus longue, .mais offrant plus de ressources avec de nombreuses et florissantes Chrétientés sur le parco-tfg. 'Odoric partit de.. Padoue en avril 1318, et s'embarqua à Constantixyople., à Pera, . disent quelques textes, traversa: la mer Noire, et arriva à Trébizonde, d'où il suivit la route d'Arménie par Erzeroum et le Mont Ararat jusqu'à Tauris, en Perse. La route de Perse était,alors prise de préférence à celle d'Egypte, grâce au contraste qu'offr,.it la tolérance des Ilkhans mongols avec les vexations des sultans mamelouks d'Egypte. Les sultans mamelouks qui, par Suez, le' Caire et Alexandrie, servaient d'intermédiaires

1. Rec. de Voy. et de Mém. publié par la Soc. de Géog., IV, 1839,

pp. 6r-62; et YULE, Mirabilia Descripta, Hakluyt Soc., Lond., 1863,

PP. 54 et 55.   A,

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