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Histoire Générale de la Chine : vol.2 |
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CHAPITRr V
XIXe dynastie : les Soung.
A situation de l'empire à l'avènement de TCHAO
K'OUANG-YIN n'était rien moins que brillante ;
le Fils du Ciel étouffait dans sa capitale Pien
Tcheou (K'ai Foung) ; son pouvoir était «menacé par des roitelets tels que ceux de Wou Yue, Téhou, Nan Han, Nan P'ing, Heou Chou, Nan T'ang, Pe Han, Hou Nan, sans compter une nuée de gouverneurs quasi indépendants, sans compter aussi les redoutables Leao qui régnaient à Yen King (Pe King) . L'empereur chinois était dans la situation des premiers Capétiens vis-à-vis des grands feudataires ; il avait à établir le prestige de sa dignité amoindrie et à reconstituer le domaine impérial. Il ne semblait pas tout d'abord que Tchao K'ouang-yin fut l'homme indiqué pour accomplir cette grande tâche. Bon militaire, sans être grand général, Tchao n'était pas lettré, mais n'avait aucune hostilité ni pour les lettres, ni pour la science ; bel homme, il avait de nombreuses qualités personnelles : la bonté, la simplicité, l'activité, rien toutefois qui annonçât un grand souverain; cependant il se mit résolument à la tâche : il écrasa successivement les princes indépendants et réunit leurs États à l'empire ; quand il ,mourut le Kiao Kouang (partie du Kouang Toung et du Tong King), le Wou Yue, le Kien Nan 'Fou Kien), les possessions du prince de Pe Han et des Leao restaient seuls à réduire. T'ai Tsou avait donc commencé à refaire l'unité de l'empire qui fut achevée, moins les États Leao, par ses successeurs qui, pendant plusieurs siècles, conservèrent une puissance, plus tard affaiblie par les Kin, mais détruite définitivement seulement par les Mongols au xIIIe siècle.
Naturellement la légende se mêle à l'histoire du fonda-
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