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Histoire Générale de la Chine : vol.2 |
136 HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE
déterminé à continuer la lutte contre ces derniers, marcha sur leur capitale, emmenant avec lui Tchao Leang-se et l'envoyé Siao Sin-lei pour être témoins de ses exploits ; la
ville défendue par le prince Ye-liu Ta-lou-ye fut prise d'assaut (1120). Avant de repartir, Tchao Leang-se reven-
diqua Si Tsin fou, Cour de Yen, tandis que Ta Ting fou,
Cour dù Milieu des Leao, appartiendrait aux Kin. A kou ta accepta cette proposition et, dans une lettre adressée à
l'empereur, il fixa lui-même les limites des deux puissances :
« Je me contente du pays qui est depuis Ping Ti et Soung Lin jusqu'à Kou Pe K'eou; les troupes chinoises s'empare-
ront du pays qui est au midi; de part et d'autre on ne doit pas s'épargner pour attaquer les Leao avec la plus grande force, autrement nos deux empires ne resteront pas longtemps en paix 1 ».
« Le roi des Leao avait quatre fils, Ye-liu Siniliei, l'aîné, prince de Tchao, Ye-liu Aoloua, prince de Tsin, Ye-liu
Ting, prince de Tsin, et enfin Ye-liu Ning, prince de Hiu; Ao loua, fils de la princesse Wen Fei, avait d'excellentes qualités qui donnaient de lui les plus grandes espérances 2 ».
Cependant, au grand scandale de sa Cour et de son peuple,_ Ye-liu Yen-hi passait son temps à la chasse, malgré les
conseils de la princesse Wen Fei dont il se sépara. Ye-liu Yu-tou, gendre de Wen Fei, se réfugia chez les Kin, auxquels il fournit des renseignements, grâce auxquéls A kou ta s'empara de Ta Ting fou, Cour du Milieu des Leao et de Tse Tcheou. Naturellement, le roi des Leao était à la chasse; il est pris de peur; Siao Foung-sien, frère aîné de la princesse Youen Fei, lui fait croire que Ye-liu Yu-tou agit dans l'intérêt d'Aoloua et le souverain crédule fait étrangler ce fils, idole des soldats. Les Kin poursuivent leurs succès ; le roi des Leao s'aperçoit tardivement des mauvais conseils de Siao Foung-sien qu'il chasse et s'enfuit à la montagne Kia Chan (1122) ; Siao Foung-sien, en .fuite de son côté, est mis à mort avec ses fils.
I. MAILLA, VIII, pp. 393-4. 2. MAILLA, VIII, p. 394.
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