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0193 Histoire Générale de la Chine : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / Page 193 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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TCHINGUIZ KHAN   191

belles-soeurs devenues veuves. Les femmes, très actives, partageaient avec leurs maris le soin des troupeaux, faisaient les vêtements, fabriquaient les feutres, conduisaient les chariots, chargeaient les chameaux, et montaient à cheval aussi hardiment que les hommes. Ceux-ci, lorsqu'ils n'allaient pas à la chasse, consumaient la plus grande partie de leur temps dans l'oisiveté, et on leur reprochait, en général, d'être rusés, fourbes, rapaces, malpropres et adonnés à l'ivrognerie, qui, chez eux, ne passait pas pour un vice 1. »

« Les Mongols, ignorant l'art de l'écriture, se transmettaient verbalement les noms de leurs ancêtres, et les faits historiques de leurs tribus. Suivant ces traditions, deux mille ans avant la naissance de Tchinguiz Khan, les Mon= gols avaient été vaincus et exterminés par les autres nations de la Tartarie. Il n'échappa du carnage que deux hommes et deux femmes, qui se réfugièrent dans un pays enfermé par une chaîne de montagnes, appelées Erguéné-Coun ou rochers escarpés. Dans cette contrée, dont le sol était fertile, la postérité des deux fugitifs nommés TÉGOUZ et KIYAN (torrent) se multiplia promptement et se divisa en tribus. Trop resserrée dans les limites formées par les rochers à pic, cette population délibéra sur les moyens de les franchir. Elle avait coutume d'extraire du minerai de fer de l'une de ces montagnes. On y amassa une énorme quantité de bois et le feu, attisé par soixante-dix soufflets, ayant fondu la mine ouvrit un passage à ce peuple nouveau. La mémoire de cet événement était célébrée par les souverains mongols, descendants de Tchinguiz Khan; dans la nuit qui précédait le premier jour de l'an, des forgerons battaient un fer chaud en présence de la Cour, et l'on rendait solennellement des actions de grâces aux Dieux. Telle est l'origine du peuple mongol, nom qui signifie simple et faible 2. »

« Ces Mongous,... descendaient d'un certain POUDANTCHAR (Boudantchar), qu'ils prétendaient être né d'une manière extraordinaire; ALAN KOUA (Aloung Goa), sa mère (fille

I. D'OHSSON, Mongols, I, pp. II-15.

2. C. D'OHSSON, Histoire des Mongols, I, pp. 2I-22.

             
             
             
             

Ecriture.

           
           
             
             
             
             

Ancêtres.