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0247 Histoire Générale de la Chine : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / Page 247 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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OGOTAI   245

Meng Koung, et tentait vainement l'année suivante de prendre Ngan Foung.

En 1239, Meng Koung vainquait trois fois les Mongols, reprenait Sin Yang kiun, Kouang Houa kiun, Siang Yang, et sur la rive méridionale du Han, Fan Tch'eng; en février 1240, le général mongol Tchang Jou recommença des incursions, tandis qu'Ogotaï envoyait pour la cinquième fois aux Soung un ambassadeur, Wang Tsie, qui mourut au cours de sa mission, après que ses propositions de paix avaient été déclinées : la mort d'Ogotaï en 1241 allait faire trêve pendant quelque temps à la lutte entre les deux empires.

Ogotaï qui se livrait avec excès à la boisson, tomba gravement malade en mars 1241, à la suite d'une partie de chasse; il se rétablit, mais au mois de décembre' 1241, après une nuit d'orgie, près du mont Eutegou-Koulan (Outié Kouhoulan), il fut trouvé mort, peut-être empoisonné, le matin dans son lit (ii déc.) ; il avait cinquante-six ans; il en avait régné treize; il fut enseveli dans la vallée de Kinien. La nouvelle de sa mort arrêta l'invasion mongole en Europe.

Ogotaï était doux pour. un Mongol, prodigue à l'excès;

« Ogotai avait d'excellentes qualités; il était libéral, avait de la grandeur d'âme et beaucoup de courage; il écoutait volontiers les avis qu'on lui donnait, et son ministre profita de l'attachement qu'il lui marquait pour lui inspirer le goût des lettres, l'amour du bon ordre et la science du gouvernement. Il était rempli de droiture et incapable de tromper personne; toutes ces bonnes qualités étaient couronnées par un grand éloignement pour le faste. » 1

Ogotaï avait plusieurs femmes dont la première était TOURAKINA, de la tribu Oulouse-Merkite et une soixantaine de concubines. De Tourakina il eut Kouyouk, Kou Tan, Kou Tchou, Karadjar et Kachi; de ses concubines, il eut deux autres fils, Kadan Ogoul et Melik. A la mort d'Ogotaï, on songea _à le r&riplàcer par le dernier fils survivant de Tchinguiz Khan qui résidait l'été à Al Maliq, l'hiver à Merouzik ila; l'administrateur auquel il avait délégué le soin de gouverner, Mas'oud bey venait de réprimer à

I. MAILLA, IX, p. 235.