National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0238 Histoire Générale de la Chine : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / Page 238 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000288
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

236   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

le Houang Ho et se rendit à Koue Te fou, tandis que ses troupes apprenant sa fuite se dispersaient.

Informé du départ de l'empereur kin, Souboutaï investit Pien King une seconde fois ; le blocus est resserré. Pour comble de malheur, la révolution éclate dans la ville : Ts'ouei

Li, commandant la partie occidentale de la capitale, s'em-

pare du pouvoir ; il fait tuer le gouverneur Ouanien Saniabou et d'autres hauts dignitaires, fait reconnaître comme

régent le prince Ouanien Tsoung-ko alors à l'armée du

Nord qui rentre à Pien King. Ts'oueï Li se déclara premier ministre, nomme un de ses frères gouverneur de la ville,

un autre commandant du Palais impérial, qu'il occupe, fait sa soumission à Souboutaï, relègue le regent et les membres de la famille impériale dans divers palais, s'empare des femmes et des filles des seigneurs qui avaient quitté la ville, réquisitionne l'or et l'argent, fait périr un 'grand nombre d'habitants pour avoir caché leurs richesses. En outre. il presse l'empereur'de se rendre et fait conduire à Ts'ing Tch'eng, à la porte de Pien King où se trouvait Souboutaï, après les avoir dépouillés, les impératrices, les princes, ainsi qu'un descendant de Confucius, Koung Youen-tso, des lettrés et une foule d'autres personnages. L'impitoyable Souboutaï fit massacrer les princes, tandis que les princesses furent conduites à Kara Koroum. Le chef mongol entra alors à Pien King, reçu à la porte par Ts'oueï Li qui le mena au Palais, pendant que les soldats mongols pillaient la résidence du tfaitre et enlevaient ses femmes. Souboutaï avertit Ogotaï de la chute de la capitale des Soung et lui demanda l'autorisation de livrer la ville au pillage, suivant la tradition de Tchinguiz Khan qui faisait saccager toute place qui ne se rendait pas à la première sommation. Grâce aux conseils du sage Ye-liu Tch'ou-ts'ai, qui fit ressortir l'intérêt de conserver la:population d'une ville qui renfermait nombre d'artistes et d'habiles artisans, Ogotaï s'opposa à la cruelle mesure proposée par son lieutenant, mais il autorisa le massacre des membres de la famille impériale, portant le nom de Ouanien. Il restait, paraît-il, à Pien King, 1.400.000

familles. -   •