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0090 Histoire Générale de la Chine : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / Page 90 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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88   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

embuscade et tua SIAO TA-LAN, un des principaux chefs K'i Tan. Des conseillers pusillanimes, WANG K'IN-JU et TCHEN YAO-FEOU, avaient conseillé, l'un la retraite de l'empereur à Kin Ling, l'autre à Tch'eng Tou; au contraire, le ministre K'EOU TCHOUEN persuada au souverain de se rendre en personne aux frontières septentrionales, le commandement de K'ai Foung étant confié à TCHAO YOUENPIN, prince de Young; ce dernier étant tombé malade fut remplacé par WANG TAN. Sans que les K'i Tan pussent s'y opposer, l'empereur passa le Houang Ho et entra à Tchen Tcheou. Les K'i Tan repoussés dans leurs attaques, cherchèrent à conclure la paix par l'entremise de Ts'AO ELI-YOUNG retenu prisonnier parmi eux, mais ils réclamèrent tout le territoire que leur avait cédé le fondateur des Tsin postérieurs et que leur avait repris Che Tsoung des Tcheou. Après des négociations conduites par la reine Siao Che, il fut arrêté, la Chine refusant de restituer le pays con= voité, que les Soung fourniraient ioo,000 taels d'argent et 200,000 pièces de soie. La paix étant réglée, les K'i Tan reprirent la route du nord et l'empereur rentra à K'ai Foung où il accorda un pardon général (1004). D'ailleurs â la onzième lune de 1005, une ambassade des K'i Tan, renouvelée chaque année, se rendit à la Cour pour entretenir les bonnes relations entre les deux pays.

L'empereur ne tarda pas à être la victime des intrigues

de Wang K'in-j u ; celui-ci, jaloux de la faveur dont jouissait K'eou Tchouen à la suite des services qu'il avait

rendus dans la guerre contre les K'i Tan et voulant aussi

se venger de l'affront qui lui avait été fait lorsqu'il avait eu la lâcheté de proposer à Tchen Tsoung de fuir à Kin

Ling, réussit à persuader à son maître que le ministre lui

avait fait jouer un rôle honteux en lui faisant signer un traité au pied des. remparts de Tchen Tcheou; « suivant

le Tch'ouen Ts'ieou, disait Wang K'in-ju, il est honteux de jurer une paix ou une alliance au pied des murs d'une ville »1 (2e lune, 1006). Huit mois plus tard, Tchao Te-Ming, suivant les instructions de son père Li Ki-ts'ien,fit remettre sa sou-

I. MAILLA, 1. G., P. 159.