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0110 Histoire Générale de la Chine : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / Page 110 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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I08   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

résidence à Souei Tcheou (Souei Te Tcheou, district de Yen Ngan fou du Chen Si), dépendant des Hia, fit sa soumission à l'empereur ainsi que son frère WEI YI-CHAN, gouverneur de Tsing Kien. TCHOUNG Wou qui avait reçu leur soumission fit construire une ville pour défendre ces nouvelles positions, et les Hia l'ayant attaqué il les repoussa. Le roi des Hia, LI LEANG-TSOU, qui avait adopté les moeurs chinoises, surprit à la onzième lune les troupes de Pao Ngan, commandées par YANG TING qu'il tua. Mais ce prince mourut le mois suivant et fut remplacé par son fils Li Pingtch'ang. Celui-ci rejetant sur Tchoung Wou l'odieux de la mort du malheureux Yang Ting, demanda l'investiture à l'empereur qui la lui accorda.

Malgré les rapports défavorables, Chen Tsoung appela à la Cour Wang Ngan-che en Io68. 'Un jour que l'empereur, devant lui, attribuait la grandeur de T'ang T'ai Tsoung à son ministre Wei Tcheng et le bonheur de Han Tchao Liei-wang à Tchou-kouo Leang, Wang Ngan-che répondit que ce n'était pas ces personnages que l'on devait prendre pour modèles mais bien les empereurs Yao et Chouen et les ministres Kao Yao, K'oueï, Heou Tsi et Siel et l'empereur Kao Tsoung des Chang avec Fou Yueï I.

A la deuxième lune de 1069, Fou Pié, qui avait conclu la paix avec les K'i Tan (1042) fut retenu à la Cour par l'em-

pereur qui le fit ministre d'État. Wang Ngan-che blâmait

l'empereur de sa sobriété et des privations qu'il s'imposait pour conjurer les effets des tremblements de terre, disant,

à la grande indignation de Fou Pié, « que les malheurs qui

arrivent sur la terre étaient des choses arrêtées, qui partaient d'une cause également aveugle et nécessitée, sans

aucune liaison avec le mal ou le bien qui arrivent aux

hommes, et qu'il ne fallait pas s'en affliger 2. » Malgré l'opposition, Chen Tsoung, séduit par l'éloquence du personnage, éleva au rang de ministre Wang Ngan-che qui déclara qu'il allait modifier les anciennes coutumes et, pour commencer, il rétablit les tribunaux établis par les Tcheou

I. MAILLA, Z. G., P. 261. 2. MAILLA, Z. G., p. 262.