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0363 Histoire Générale de la Chine : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / Page 363 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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LES MONGOLS   361

En 1362, l'empereur, poussé par l'impératrice, voulut imposer à la Corée pour remplacer le roi qui lui déplaisait, le prince Tok heung Hye, mais les Coréens qui connaissaient la faiblesse des Mongols, se préparèrent à résister; en 1364, une armée mongole de ro.000 hommes franchit le Ya Lou et assiégea Eui tj you ; les Coréens furent mis en déroute, mais ils prenaient leur revanche peu après et le général Yi obligeait ce qui restait de l'armée mongole à repasser le fleuve.

Au commencement de 1363, les rebelles Tchang Che-tch' éng et Liu Tchen réussirent à prendre Ngan Foung et firent mourir Lieou Fou-t'oung. Outré de ce crime, Tchou Youentchang marche contre . les assassins, défait Liu Tchen et remet le commandement de ses troupes au général Su ta pour faire le siège de Hiu Tcheou; les Mongols profitent de ces luttes entre les Chinois pour reprendre Ngan Foung.

Ayant perdu le Kiang Si, Tch'en Yeou-leang va mettre le siège devant Nan Tch'ang, capitale de cette province; Tchou Youen-tchang prévenu à Kien K'ang équipe une flotte considérable qu'il embosse à Hou K'eou à,l'entrée du lac P'o Yang. Tch'en Yeou-leang se rend au devant de son adversaire qu'il rencontre à la montagne Kang Lang, à l'ouest de Jao Tcheou; après une bataille de plusieurs jours, Tch'en Yeou-leang est tué d'une flèche à l'oeil et son fils TCH'EN CHAN-EUL est fait prisonnier. Le général Tchang Ting-pien fuit à Wou Tch'ang avec le corps de Tch'en Yeou-leang, dont il fait reconnaicre le second fils TCH'EN Li comme empereur, -mais les troupes de Tchou Youentchang s'emparent de la ville et le nouveau souverain est

contraint de se rendre (1363). On peut dire que l'empire était en pleine dissolution; de tous côtés surgissaient des rebelles qui entamaient toutes

les frontières, ébranlaient la confiance des habitants dans

la force du conquérant et rendaient douteuse leur fidélité, tandis que les Mongols eux-mêmes par leurs divisions

intestines, les querelles personnelles, l'incapacité et la f ai-blesse de leur empereur, aidaient leurs ennemis dans l' oeuvre d'anéantissement de leur propre puissance. Endormi dans