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0281 Histoire Générale de la Chine : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / Page 281 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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41.

CHAPITRE XVII

K'oublaï

Les Mongols : K'oublhï.

la mort de Mangkou, le prince qui, par ses talents et sa popularité, semblait désigné pour lui succéder, était son frère K'oUBLAÏ, né à la 8e lune de 1216. Char

gé par le Grand Khan de la campagne du Kiang Nan, K'oublaï pendant l'hiver de 1258 était parti de Loung Kang, plus tard Chang Tou, et à la 7e lune de 1259, il campa au sud de la rivière Jou dans le Ho Nan. Passé dans le Hou Kouang, il monta sur la colline Hiang Lou, près de Han Yang, et reconnut les bords du Kiang et les environs de ce grand cours d'eau. Il sut habilement traverser le fleuve et vint mettre, en face de Han Yang, le siège devant l'importante cité de Wou Tch'ang, tandis que des détachements mongols paraissaient devant plusieurs villes du Kiang Si. Les Soung, effrayés, envoyèrent à Han Yang, Kia Se-tao, lettré, mais dépourvu de talents militaires, nommé à la place du faible ministre, Ting Ta-ts'iouen, avec la lourde mission de secourir Wou Tch'ang. Au lieu de combattre, Kia Se-tao offrit la paix à son adversaire : Mangkou venait de mourir; K'oublaï venait d'apprendre que les gouverneurs de Holin, Alemdar, son ennemi, et de Yen Tou (Pe King), Douredji, étaient favorables à la candidature de son frère Arik Bougha, et travaillaient en sa faveur. Sur le conseil de Hao King, K'oublaï résolut de se rendre à Yen King et de s'y faire proclamer empereur. En conséquence il consentit à traiter avec Kia Se-tao qui cc promit de payer tous les ans 20 van d'argent (un million), et autant en soie et cela en tribut et en reconnaissance de la souveraineté des Mongous sur les Soung. On convint des limites des deux empires 1 ».

K'-oublaï, laissant le commandement de ses troupes à

I. CiAUBIL, p. I25.

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