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0336 Histoire Générale de la Chine : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / Page 336 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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334   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

religion de leurs sujets, mais ils témoignèrent en même temps d'un grand- plaisir à assister à des discussions entre tenants de cultes rivaux ou hostiles, particulièrement entre taoïsts et bouddhistes. Dès l'époque de Tchinguiz, nous voyons le khan qui invita le moine Taoïste K'IEOV TcH'ou-KI, en religion TCH'ANG TCH'OVEN, en 1148, à Si Hia, dans le fou de Teng Tcheou, dans la province de Chan Toung, à le venir trouver en 1220 à son campement dans le pays des Naimans sur les bords de l' Irtich ; le conquérant avait continué le cours de ses guerres et Tch'ang Tch'ouen ne put le rejoindre qu'au delà de l'Oxus, près de l'Hindou Kouch, en mai 1222 ; après un séjour à Samarkande, il retourna auprès de Tchinguiz, au sud de l'Oxus, en septembre 1222 et l'accompagna dans ses voyages jusqu'au 11 avril 1223, époque à laquelle le moine retourna en Chine par Siouen. Houa Fou, où il arriva en août 1223 ; il atteignit à Pe King en janvier 122.4. Au moment de se séparer du moine, le Khan lui remit un édit par lequel les disciples des religieux sont affranchis des réquisitions et des taxes ; cet édit fut mis en vigueur par l'envoyé impérial A-LI-SIEN, qui avait accompagné Tch'ang Tch'ouen dans ses pérégrinations. Tch'ang, Tch'ouen profitant de la faveur dont il était l'objet, essaya de soumettre à sa loi les prêtres et les nonnes bouddhistes, mais il mourut de la dysenterie le 9e jour du 7e mois de 1227, la même année que son protecteur, Tchinguiz 1.

La mort de K'ieou Tch'ou-ki n'interrompit pas les hostilités entre bouddhistes et taoïstes, qui, parfois, remplaçaient par Lao Tseuiastatue du Buddha; en 1235, un temple taoïste fut construit à Kara Koroum ; en 1251, un ancien compagnon de K'ieou, LI TCHE-TCH'ANG, qui écrivit, en 1228, la relation du voyage de son Maître, fut nommé chef de la religion taoïste ; mais en même temps, pour établir l'égalité, Ma ngkou nommait HAI YUN chef du Bouddhisme. « L'année suivante 1252), l'empereur honorait du nom de Maître du Royaume un religieux bouddhiste des pays d'occident, .

I. E. BRETSCHNEIDER, Med. Res., I, pp. 35-IO8. — CHAVANNES, Chancellerie mongole, I, pp. 12 et seq.; II, pp. 4 seq.