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0102 Histoire Générale de la Chine : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / Page 102 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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T.

100   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

Pié, que le premier ministre Liu YI-KIEN voulait perdre, fut chargé de conduire les négociations difficiles à la cour K'i tan ; contrairement aux espérances de son ennemi, Fou Pié réussit pleinement près de Ye-liu Tsoung-tchin qui lui demanda de revenir avec un traité de paix. Liu Yi-kien fit rédiger le traité dans des termes différents de ceux qui avaient été convenus ; fort heureusement Fou Pié s'aperçut à temps de la trahison, fit modifier le traité qui fut signé par les K'i Tan à la 9e lune de 1042 ; dans une ambassade spéciale à K'ai Foung, ceux-ci obtinrent qu'on leur envoyât les présents convenus avec certains termes de respect ou de considération. D'autre part, Jen. Tsoung faisait la paix avec Tchao Youen-hao, roi de Hia (1043), puis, malgré le conseil de Fou Pié qui se méfiait, avec raison, de ce chef, il rappela de leur commandement Han K'i et Fan Tchoungyen, nomma celui-ci ministre, et plaça le premier dans le Conseil secret en le nommant au gouvernement du Chen Si.

Le choix de Fan Tchoung-yen fut, excellent ; le premier soin du nouveau ministre fut d'essayer de relever et de protéger les lettres. Sur le conseil de son ami NGHEOU YANGSIEOU, il obtint que l'empereur, à. la suite d'un rapport du conseiller privé LOUNG KI, « ordonna d'établir dans chaque tcheou ou ville du second ordre, et dans chaque hien, un collège pour l'instruction de la jeunesse, et les principaux magistrats des provinces furent chargés de choisir parmi les mandarins inférieurs les plus habiles dans les sciences pour y enseigner, et que s'ils n'en trouvaient point un assez grand nombre, ils cherchassent jusque dans les villages et les hameaux les habiles gens qui pouvaient s'y être retirés et qui passaielle pour les plus vertueux. Il régla qu'après trois cents jours d'étude on ferait un examen en automne, et qu'on admettrait dans ces collèges ceux qu'on aurait jugés capables : que ceux qui y auraient déjà été admis précédemment, seraient de nouveau examinés au bout de çent jours, et qu'on s'en tiendrait là. Ceux qui subiraient un examen dans les tcheou devaient avoir des répondants ; les personnes en deuil, celles qui seraient accusées de quelque crime ou dont la conduite