National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0306 Histoire Générale de la Chine : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / Page 306 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000288
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

Le Mien.

304   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

et Trân-ich-tac reçut 500 mâu de rizières pour pourvoir à son entretien 1. »

En 1287, T'o Houan pénètre au Ngan Nan victorieux dans dix-sept rencontres, il pille Tchen Tchen, puis rentre auYunNan; l'année suivante, à la troisième lune,T'o Houan rentre dans le Ngan Nan; le roi l'amuse'par de feintes négociations; la maladie se met dans l'armée mongole qui, lorsqu'elle est affaiblie, est attaquée par 300.000 Annamites, commandés par KHANH-DU', tandis que Quôc TUAN détruit la flotte tartare. T'o Houan, échappé à la débâcle, s'enfuit et est destitué par son père. Le roi de Ngan Nan rentré dans sa capitale, se montra modeste dans son triomphe; il envoya au Grand Khan une statue d'or en tribut, lui rendit ses généraux prisonniers et lui exprima ses regrets d'avoir été obligé de résister aux armées impériales. Toujours obstiné, K'oublaï envoya en 1292 une nouvelle ambassade à Tran Nho'n-tông pour lui ordonner de venir lui rendre hommage à sa Cour ; le souverain annamite se contenta d'envoyer un ambassadeur, Nguyên dai phap, avec des présents. Nouvelle ambassade mongole menaçant le Ngan Nan de la guerre, si le roi ne se rend pas à Pe King ; nouvelle ambassade annamite, nouveaux présents; fureur du Grand Khan que la mort seule empêcha de mettre ses_ menaces à exécution quoiqu'il fut détourné de ses projets belliqueux par de sages conseillers.

En 1271, K'oublaï donna l'ordre aux préfets de Ta Li et de Yun Nan fou d'exiger du roi de Mien (Birmanie), NARASIHAPATI, qui régnait à Pagan sur la Haute et la Basse Birmanie, l'Arakan, le Tenasserim et les États shahs jusqu'à Zimmé, la reconnaissance de sa vassalité à l'égard de la Chine; dans ce but K'I-T'AI-T'O-YIN fut envoyé en ambassade, mais il ne fut pas reçu par le roi qui le fit accompagner jusqu'à Pe King par un envoyé nommé KAI NO OU K'IE PO 2.

A la 2e lune de 1273, le Grand Khan envoya au Mien une ambassade composée de K'i-t'ai-t'o-yin et de KAN-

I. TRU'O'NG-VINH-KY, I, p. 89.

2. VISDELOU, p. 76. -- E. HUBER, p. 665.