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0342 Histoire Générale de la Chine : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / Page 342 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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340   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

reconstruire ou réparer l'Observatoire. Lors de la prise de Pe King par les Alliés en 190o, les Allemands s'emparèrent de quelques-uns de ces instruments, dont l'un de Ko Cheouking; ils font aujourd'hui l'ornement d'une des terrasses de Potsdam.

   Canal   « A cette époque [1289], on ouvrit. à la sollicitation de

Impérial. HAN TCHOUNG-HOUEI, gouverneur de Cheou Tchang hien, un nouveau canal pour le transport des denrées et des marchandises à la Cour. Il commençait au sud-ouest de la montagne Ngan Chan, dans le territoire de Siu tch'eng hier", et se rendait par le nord-ouest de Cheou Tchang hien jusqu'à Toung Tchang fou; de là, passant au nord de Lin Ts'ing, il conduisait les eaux du Wen choueï dans la rivière Yu Ho. Ce canal, appelé Houei t'oung, avait 250 li de longueur. On avait pratiqué dans cet espace trente et une écluses pour ramasser les eaux dans les temps de sécheresses».

   Portrait   « Houpilai-Han doit être considéré comme un des plus

de K'oublaï. grands princes qui aient existé et dont les succès aient été plus constants. Il les dut au talent qu'il avait de connaître ses officiers et de les commander. Il porta ses armes dans les contrées les plus éloignées, et rendit son nom si formidable que plusieurs peuples vinrent d'eux-mêmes se soumettre à son empire; aussi n'y en a-t-il jamais eu d'une si vaste étendue. Il cultivait les lettres, protégeait ceux qui en faisaient profession, et recevait même avec reconnaissance les conseils qu'ils lui donnaient; cependant il ne plaça jamais aucun Chinois dans le ministère, et il n'eut pour ministres d'État que des étrangers qu'il sçut choisir avec discernemént, si l'on excepte ceux qu'il chargea des finances. Il aimait véritablement ses peuples, et s'ils ne furent pas - touj ours heureux sous son règne, c'est qu'ôn avait soin de lui cacher ce qu'ils souffraient. Il n'y avait point alors de censeurs publics dont le devoir est d'avertir le souverain de ce qui se passe, et personne n'osait parler dans la crainte du ressentiment des ministres, dépositaires de "l'autorité impériale et auteurs des concussions qu'on exerçait sur le peuple. Plusieurs Chinois, gens de lettres et très habiles

I. MAILLA, IX, pp. 439-440.— CF. GANDAR, Canal Impérial, pp.2 I-22.