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un peuple, doit-on épargner un magistrat? Les magistrats sont les aides de l'état; mais le peuple en est la base. Que Votre Majesté
a n'hésite pas , et que pour assurer la félicité publique , elle fonde un monastère ». Le roi se rendit aux désirs dugrand; et celui-ci
ar, ayant demandé la permission d'entrer le lendemain matin dans le palais du dragon, les seigneurs de la cour furent assemblés ; on donna un repas de cérémonie au généG ceux magistrat; et celui-ci, vêtu d'une robe simple et monté sur un cheval blanc , 1 reçut les adieux du roi , et les démonstra- 1ei fions de respect et de reconnaissance de m tout le peuple. Il poussa son cheval dans le lit du fleuve, et s'avança au milieu des eaux sans en être submergé; mais il s'ouvrit avec son fouet un passage dans 4 lequel il entra, et il disparut. Peu après on vit ressortir des eaux le cheval blanc, por= tant sur son dos un tambour de bois de santal et une lettre , dont le contenu était, en substance, que le roi n'avait rien perdu au sacrifiçe qu'il avait fait; que Mieou était
admis au; rang des. dieux ; qu'il veillerait a a la prospérité du royaume, et qu'il envoyait à Sa Majesté un tambour, pour le suspendre à la porte de la ville du côté du sud-est : que
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