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je crois qu'il ne reste aucun doute â cet égard. Déjà d'autres auteurs avaient été persuadés de la même chose avant moi. Wedel, remarquant le haut prix que cette pierre devait avoir eu chez les anciens, a pensé que ce ne pouvait être que notre diamant (t). De son côté , Saumaise a vu dans l'espèce de jaspe qu'on nomme aérien, la turquoise, dont il a même dérivé le nom persan firouzé , du grec t;ipôeo'ca (2). J'avoue que je ne suis satisfait , ni de ce rapprochement, ni de cette étymologie. Suivons encore ici notre méthode , récapitulons les traits distinctifs de la description des anciens , et cherchons si leur réunion ne peut pas donner naissance â une explication plus vraisemblable.
Le iaspis était une gemme, c'est-â-dire, une pierre précieuse , demi - transparente et d'un
prix égal à celui des pierres les plus rares. Sa
couleur la plus ordinaire était le vert d'émeraude, un peu plus foncé ou moins vif, ou le vert de mer, ou le bleu céleste , ou la teinte de l'eau , de l'air , ou du ciel d'automne le matin , ou le blanc de neige. On en trouvait
(1.) Exercit. medico-philol. , cent. I, dec. Io, p. 66. (2) Plinian, exercit., 1689, p. 143-795.
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